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17/07/2014

Ushahidi, la Toile et la corruption

 Argent + pouvoir = corruption.

C'est une équation que n'aurait pas démenti mon ami Tournesol. Le terrien est ainsi fait qu'en absence de contre-pouvoir, dans tous les pays et en tout temps, quand il a de l'argent à portée de main, il ne va pas le chercher avec son pied ! Oui, je sais, je l'ai déjà dit, mais cette semaine, Télérama nous raconte1 comment, en Afrique de l'est, un projet de câble sous-marin a longtemps échoué, principale-ment à cause de la corruption.

Il nous raconte aussi comment, au Kenya, la volonté d'un seul homme a réussi à faire accoucher le projet. Et surtout comment un site militant a pu naître grâce à ce câble et s'attaquer avec succès à cette même corruption. Écoute plutôt.

« À l’issue de l'élection présidentielle de 2007, marquée par de nombreuses irrégularités et affrontements, la jeune équipe d'Ushahidi met en place une plate-forme Internet de surveillance et d'alerte : avec cet outil, toute personne victime d'un acte de violence ou de fraude peut désormais le rendre public. '' Les pouvoirs publics sont mis face à leurs responsabilités, commente Mugethi Gitau, d'iHub. Ils ne peuvent plus faire n'importe quoi, en toute impunité. Et d'autres outils d'alerte sont apparus : des cas de corruption sont dénoncés ; des policiers violents, arrêtés et jugés.'' »

C'est pas beau, ça ? En voilà un bon exemple de contre-pouvoir ! Télérama précise que, depuis 2007, l'outil mis en place par Ushahidi a été utilisé dans plus de cent pays à travers le monde.

 

Et la France ?

Pierre Otchick.

 

1 Haut débit à Nairobi,Télérama 3365, p.14