Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

24/07/2014

Paix, Gaza et psychose collective

Comme d'habitude, Arte ne joue pas le sensationnel mais cherche à nous faire réfléchir. Hier, ma chaîne préférée nous a appris que 80% des israéliens approuvaient l'intervention de l'armée dans la bande de Gaza. Seule, une petite minorité manifeste pour exiger l'arrêt de toute hostilité.

« Cette guerre ne sert à rien. Comme toutes les autres qui n'ont servi à rien ! Il n'y a pas d'autre solution que de négocier avec le Hamas !» dit un manifestant. Mais il n'est pas facile de ramer à contre-courant. Un écrivain, qui se fait quotidiennement insulter sur son site, témoigne. Je cite (de mémoire).

« Celui qui veut raser la bande de Gaza pour en faire un grand parking est considéré comme aimant sa patrie. Celui qui veut un cessez-le-feu et qui est pour une négociation est considéré comme un ennemi de son peuple. C'est une situation complètement folle. Comme s'il y avait une contradiction entre humanisme et aimer son pays. »

 

Je ne vois pas meilleure description d'une psychose collective. Quand nos chercheurs s'intéresseront-ils à cette question ? Au lieu d'inventer des trucs qui améliorent notre confort, il me paraît plus urgent de comprendre toutes ces folies collectives pour essayer de les enrayer.

Pierre Otchick.