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02/04/2018

Joyeuses Paques

Faut s’amuser pour empêcher le ciel de tomber.

Grâce aux cloches de Pâque nous avons échappé pour la journée à une actualité déprimante.

L’herbe était parsemée d’œufs enveloppés d’un petit papier. Mais ici, comble de sadisme, même ceux qui n’étaient pas dans les orties, n’étaient qu’un morceau d’un puzzle. Toi tu n’auras pas à le reconstituer pour retrouver les énigmes qui permettaient à chacun de connaître l’emplacement de son trésor. Allez, fait travailler tes méninges. Les premiers, destinés aux enfants sont faciles. Les derniers, issus de l’esprit tortueux de son auteur, sont pratiquement imbitables sans son aide. T’affole pas. Je te donne la solution.

 

Kenny

S'ils habitaient ici, le pingouin, le manchot

Viendraient me visiter pour éviter le chaud.

Tu aimes toi aussi eau glacée déguster,

Des grands et petits plats bien faire tes choux gras.

 

Noa

Je suis symbole de joie : ça ressemble à un nid.

C‘est tout autour de moi que famille s’unit.

Matin, midi et soir on ressource l’espoir.

Je suis la plus grande. Ne vas pas dans les Andes,

Pas besoin de ballon : je suis dans le salon.

 

Kira

Il y en avait un dedans les cuisinières

De ma mère-grand et même de ma mère.

Le gaz les a chassés, aujourd’hui dépassé

Par l’électricité, rancardé par les ondes.

Je suis irremplaçable aujourd’hui pour la table.

 

Kimmy

Ce n’était pas la loi mais toute la famille

Réunie devant moi se réchauffait les quilles.

Aujourd’hui Père Noël qui n’a pourtant pas d’aile

Apporte les joujoux. Moi je bise ta joue.

 

Paul-Emmanuel

Père Noël a ma sœur qu’il emplit de beaux jouets

Et dépose avec cœur à côté des soufflets.

Mais celle de Pépé, bien que dépourvue d’ors

Est bien assez huppée pour tenir un trésor.

 

Alycia

Assez souvent tu viens marauder dans mon coin

Chercher pour dessiner beaux crayons, papiers.

Tu trouveras ton bien, il ne traîne plus rien :

Ta mère a tout rangé. Cela va te changer.

 

Noan

Connais-tu Gutenberg ? Ce n’est pas un iceberg !

Grâce à lui tu peux lire et cela va sans dire.

Sans moi comment ranger de quoi tes yeux manger.

 

Geneviève

Le roi de tout support, il a tout détrôné.

Tu peux lire sans effort. Pour lui rien d’erroné.

Ce n’est qu’un rond tout bête, mais on lui fait la fête.

 

Chicorée

Préféré des coquettes, délaissé des clochards,

Tu y choisis tes fards et pendant que tu mettes

Caleçon, chaussettes, l’amant ronge son frein.

Mais il te fallait bien maquiller avec art.

 

José

Fenêtre sur le monde, machine à abêtir ?

Le meilleur et le pire, le présent le passé

Voguent sur les ondes. Mais peut-on s’en passer ?

 

Murielle

Digne d’un mannequin, ne prend pas ombrage.

Je ne suis pas mesquin : de tous les personnages

Je porte les atours pour un ou plusieurs jours.

 

Marie

Où sont les secrétaires ? Je ne suis pas sectaire.

Bientôt sera le temps de plus savoir écrire.

Devenus fainéants, il y a de quoi rire.

 

Andrea

J’aime les fesses des jeunes damoiselles.

Oui, mais je confesse y mettre peu de zèle.

Si tu m’ôtes ma queue, il n’y a plus de jeu :

Toute la société rit de te voir jeté.

 

Sebastian

L’accueil de l’amateur me sauve à temps du pain

Et même l’écrivain me loue avec ardeur.

Mais par mon ingrédient je joins monde les grands.

Même si je suis nue et troublera ta vue.

 

Stéphane

Je peux laver la tête ou enlever le noir.

Avec un D en tête, c’est quitter trajectoire.

Mais un T au milieu, c’est sauver d’un obstacle.

Et quel qu’en soit l’enjeu, jamais je ne renâcle.

 

Timothée

Du roulis, du tangage, l’aviateur me contrôle.

Si tu joues bien ton rôle et que point tu n’enrages,

S’il est bon ton bilan, on te dit bien dedans.

Et quand l’amour trépasse, c’est bien moi que l’on casse

 

Huguette

Il rime avec le noir, car mon nom est bien triste

C’est celui de la mort, et j’abrège la liste :

Il faut garder espoir, sinon j’aurais bien tort !

Bien mieux vaut m’emprunter, plutôt que trépasser !

 

Suzy

J’étais le cabinet, du notaire, du poète.

Je suis directorial ou bien ministériel.

Ici je suis moins noble, seulement un beau meuble.

Surtout point ne t’effrayes, c’est celui de Joffrey.

 

Patrick

Si tu m’ouvres avec B j’alimente un brasier

Ou bien je qualifie l’honnête travailleur.

Alors je te défie d’aller y voir ailleurs.

Sans ce B redeviens la maison du meilleur

Car ce que je contiens, s’il est bien quotidien,

Peut venir aussi dur que le plus beau des murs.

 

Maxine

Nobles fiers de leur nom, qui vante leur maison,

Savants qui nous le donnent… Celle-là est bien bonne :

Le nom de ce préfet est celui d’un objet

Qui lui donne raison mais ne vaut pas un pet.

 

Kate

L’inconnu est pour moi doublement dans mon nom.

Masqué, je suis le roi pour tout être marron

Et j’impose la loi pour le mauvais larron.

On se plaint contre moi et c’est parfois très long.

Pour me faire pardonner, murs je viens étayer.

 

Joshua

Sans moi le triste hère connaît la pauvreté.

Respectée isolée je prêche fidélité.

Mais c'est au pluriel que toute la noblesse

M'exhibe de tout temps et fait de moi sa liesse.

 

Solution

Kenny Le frigo

Noa La table du salon

Kira Le four à micro-onde

Kimmy La cheminée

Paul-Emmanuel La hotte

Alycia Le coin imprimante

Noan La bibliothèque

Geneviève Les DVD

Chicorée Le meuble toilette

José La TV

Murielle Le porte-manteau

Marie L’imprimante

Andréa Le banc (au ban de la société)

Sebastian Le tableau (ce n’est pas une croûte, c’est une huile)

Stéphane L’évier (Dévier, éviTer)

Timothée L’assiette

Huguette Le couloir (de la mort)

Suzy Le bureau

Patou La huche (bûche)

Maxine La poubelle

Kate La ZX (Z comme Zorro, Plainte contre X)

Joshua La boite à lettre (l’illettré, fidèle à la lettre près, lettres de noblesse)