Le racisme monte à pas de Guéant

Le calembour n’est pas de moi, je l’ai entendu à la radio sans savoir qui parlait. Que l’auteur veuille bien m’excuser de l’emprunt : comme d’habitude, je résiste à tout sauf à la tentation.

Dimanche, je n’ai pas été tendre avec nos élites. J’ai évoqué certains PDG, certains chirurgiens. Je n’ai pas parlé de nos hommes politiques. Le jeu est trop facile. Prenons le cas de Claude Guéant. Je m’étais juré de ne pas répondre à ses propos sur les civilisations. Serment d’ivrogne ? Non, vous savez que j’aime bien le rouge, mais je n’en bois que modérément. C’est d’ailleurs la seule chose que je fasse modérément, parce que pour les femmes et la politique, vous le savez, je suis plutôt passionné. Bref, il n’y a que deux catégories de gens qui ne changent pas d’opinion : les imbéciles et les morts. De plus,  j’ai une excuse, c’est Dame Nature qui m’a mis sous les yeux ces quelques d’Emmanuel Todd¹. Je ne pouvais faire autrement que de vous les livrer.

On est dans une société malade. Voir des gens s’exciter, s’exciter,  s’exciter sur un problème qui n’existe pas…On connaît ça très bien dans les asiles psychiatriques…

Ça ne vous rappelle rien ? Moi, ça me fait penser à Harry Anslinger. Vous vous souvenez ? En 1930, aux États-Unis, la prohibition… L’année dernière je l’avais qualifié de coincé². En voyant une photo de Guéant où il fait une bouche en chemin d’œuf, je n’ai pas pu m’empêcher de faire le rapprochement.

En fin de compte, j’ai tenu mon engagement : je n’ai pas répondu à Claude Guéant sur les civilisations !

Pierre Otchick votre E.T. qui est de moins en moins sérieux.

1. Allah n’y est pour rien ! Paris, Le Publieur, coll. arretsurimages.net, 2011, 86 p.

 

1. Prohibition II, Mon Dictionnaire Anarchiste.