Adieu mes amis !

 

Adieu, je pars. Adieu monde cruel de la surconsommation, je pars sur mon vélo et j’abandonne mon ordinateur. Seule concession à la technologie, mon téléphone mobile qui ne connaît pas la Toile. Je vais donc perdre notre contact. SVP, continuez à me tenir informé pendant ces dix jours de vacances. Alors, pourquoi adieu ? Dans cette France profonde que je vais rejoindre, je l’ai souvent entendu pour dire au revoir. Il a quelque chose de plus chaleureux, peut-être une survivance du « Que Dieu te garde pendant cette séparation ». Vous allez me dire « Quel dieu implores-tu toi le mécréant ? ». Et pourquoi pas le dieu de mes ancêtres : La Nature ? Quelle vous garde et que vous la gardiez ! Que nous gardions la planète et la nature en nous ! Que notre cerveau droit reprenne ses droits sur notre cerveau gauche hypertrophié par une culture contre nature !

Sur ces jolis mots, je ne vous quitterai pas sans un cri de joie et d’inquiétude : « Vive la Lybie libre ! Que le peuple réinvente la vraie démocratie : politique et économique ! » Mais après 42 ans de dictature et 5 mois où il a appris à faire la guerre, ça ne va pas être facile. Et s’il nous donnait l’exemple !

Pierre Otchick

 

Les deux tomes du Journal sur :

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