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24/10/2011

Non à la propriété privée

 

 

Vous vous rendez compte à quel point je suis héroïque : vendredi, j’ai mis sur mon mur un lien vers une vidéo de

 

Paul Jorion - "Le grand mystère des choses enfin révélé"

 

qui ridiculise complètement ma note du 18 octobre « De l’indignation au changement ». J’étais très fier d’avoir introduit encore une fois ma marotte de la cotisation sur les plus-values non investies, alors qu’il remet carrément en cause les prêts avec intérêt, l’héritage et… la propriété privée. C’est ce qui s’appelle ne pas y aller avec le dos de la cuillère ! J’ai l’air fin avec ma réformette. Pourtant j’y tiens. Que les bénéfices soient le fruit du travail et doivent faire l’objet d’une cotisation au même titre que le salaire, ça me parait évident, mais que cela soit reconnu, ce serait une révolution ! Mais Paul Jorion va plus loin. Et il a raison !

 

Evidemment, pas question de mettre en cause la propriété du petit pavillon de banlieue qu’un travailleur a mis 30 ans à payer et qu’il a donc payé plus du double de sa valeur. Mais l’argent du capital, d’où vient-il ? Des bénéfices d’un premier placement, bénéfices qui résultent de la sueur des travailleurs et qui auraient du leur revenir. L’entreprise devrait être la copropriété des travailleurs et du canton, ou pour être à la page, de la communauté de communes. Elle doit en effet créer des emplois localement et répondre au besoin des consommateurs, localement de préférence pour diminuer l’émission de CO2. A méditer !

 

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