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08/11/2011

L’argent des riches, l’argent des pauvres.

 

 

 

L’argent des riches, nous savons où il est, dans les banques, dans les multinationales, dans les affaires. Il ne demande qu’à grossir et il grossit effectivement : l’argent fait de l’argent et souvent rien d’autre. Les économistes libéraux parlent de création de valeurs, mais ces valeurs ne sont que du papier, sinon des chiffres sur un écran d’ordinateur. Rien à voir avec l’économie réelle.


Pourtant l’argent des riches est une propriété privée, un droit sacré intouchable. Sans doute les riches prêtent-ils parfois à des emprunteurs, mais ce n’est pas un geste de solidarité, c’est un geste d’exploitation. L’argent reste leur propriété, ils ne prêtent que pour être remboursé et avec intérêt et l’intérêt est d’autant plus important que l’emprunteur est pauvre. Il faut bien que le risque rapporte et le risque est plus grand quand l’emprunteur est pauvre. Curieusement c’est sur cet argent des riches, et seulement sur cet argent, qu’est calculée la richesse d’une nation, le grand souci de nos gouvernements libéraux.

 


L’argent des pauvres. Eh oui il y a aussi l’argent des pauvres. Ce sont les salaires, les retraites, les services publics. Il est aux pauvres, cet argent, ils l’ont obtenu de leur travail, de leurs cotisations, c’est de l’argent mis de côté. Bien sûr tout le monde profite de ces avantages mais pour les riches ce n’est qu’accessoire, ils ont bien d’autres moyens, tandis que pour les pauvres, c’est une condition de survie. C’est aussi une propriété privée, mais hélas une propriété bien mal protégée par l’État. Celui-ci ne parle plus de cotisations des salariés mais de charges des entreprises, comme si cet argent n’appartenait pas aux salariés mais aux entreprises.

 

 


Ainsi y a-t-il deux poids, deux mesures : on prend à ceux qui ont le moins, on donne à ceux qui ont le plus.


Selon que vous soyez puissant ou misérable…

 


Fernand COMTE

 

 

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