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08/07/2012

Guerre à la guerre contre la drogue

Prohibition VI

Mon entourage a violemment critiqué ma position en faveur d’une régulation légale des drogues, qui rejoint pourtant  la  Commission Internationale sur la Politique des Drogues[1]. Et de me rappeler les ravages de la drogue. Je suis bien d’accord, mais il faut choisir le remède et ne pas en prendre un qui est pire que le mal. C’est ce qui se passe au Mexique et cela ne fait qu’empirer.

Je ne parlerai pas des morts provoqués par cette guerre, car c’en est une[2] - qui va jusqu’à l’attaque à l’arme lourde et à la fuite de convois de l’armée - mais uniquement des dégâts collatéraux provoqués par toute guerre : corruption, assassinats, représailles… Le pire est la perte de tout sens moral de la police et de l’armée qui sont les premières à torturer et à assassiner[3]. A côté de ça, le Chicago d’Al Capone, c’était le paradis !

Les mexicains ont donc trouvé le remède : le retour au pouvoir du PRI, ce parti qui en avait été évincé pour corruption. Mais oui, de son temps ce n’était pas la guerre ! Même les cartels de la drogue ne se faisaient pas  la guerre entre eux puisque les cadres du gouvernement traitaient directement avec eux pour la répartition des marchés. Alors, quel est le pire ?

Pierre Otchick votre E.T. qui ne comprend toujours pas la logique des terriens.
 

 

 

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