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17/08/2012

Et si on faisait des miracles avec l’hydrogène… II

Nous avons vu que le problème était le transport de l’hydrogène, moins facile à transporter que l’essence mais plus facile que l’électricité. Maintenant on sait confiner les gaz à l’état liquide dans des petites bouteilles qu’on place sous l’évier. Et il y a déjà des voitures qui roulent à l’hydrogène. Mais surtout, l’hydrogène fabriqué le jour peut se stocker et, comme nous l’avons dit, alimenter des centrales thermiques non polluantes qui fonctionnent la nuit.

Cette facilité de stockage peut complètement révolutionner notre gestion de l’énergie en dégageant des quantités considérables d’énergie renouvelable. D’où vient notre énergie ? Du soleil ! Même les énergies fossiles ont été créées grâce au soleil. Et où son énergie est-elle stockée de façon phénoménale ? Dans les océans en réchauffant l’eau ! Actuellement, on en a la preuve tous les jours avec tous ces cyclones qui ravagent notre planète. Ils peuvent dégager la puissance d’une centaine de nos centrales. Tout ça à partir de l’eau chaude !  

Qu’est-ce qui nous empêche de récupérer cette énergie ? Rien, simplement l’inertie de nos responsables, l’incapacité du système capitaliste de gérer de grands projets. N’oublions pas que dans le pays le plus capitaliste, la conquête de la Lune a été gérée par l’état. En fait, il suffit de créer une machine thermique qui utilise la différence de température entre la surface et le fond des océans (qui peut aller de 4 à 26°C) fabrique de l’électricité et donc de l’hydrogène. Avec l’inconvénient de réchauffer le fond des océans et, comme toute activité humaine, des conséquences écologiques. A user avec modération.

Est-ce que l’humanité est sauvée et peut continuer à se bâfrer d’énergie ? Nenni. Il est trop tard ! Même si on s’y met tout de suite, on se trouve devant le problème des courbes qui ne se rattrapent pas : on ne pourra jamais rejoindre notre augmentation de consommation d’énergie. Il faut donc stopper cette courbe croissante. Et comme le capitalisme est basé sur la croissance, il est irrémédiablement condamné. Sa fin est programmée lors de ce XXIème siècle. On ne sait pas quand, mais sa mort est certaine. Comment cela se passera-t-il ? Par quoi le remplacer ? Il est urgent de se poser la question.

Pierre Otchick.

 

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