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20/12/2012

La crise, le mythe et la matière noire

Si nous en sommes là, c’est que nous n’avons toujours pas pris conscience que notre savoir en économie relève d’une croyance, est enchâssée dans un mythe, (…)

Je radote ? Je n’arrête pas de répéter que les terriens ont un comportement religieux et non scientifique ? Non, ce n’est pas moi qui parle, c’est dans le  Monde de mardi (18/12/12), page 9. Un matheux et un économiste viennent de publier un bouquin plutôt lucide[1]. Jugez-en.

Primo, la crise n’a – peut-être – pas été suffisamment grave… En effet, nous ne parvenons toujours pas à remettre en question nos croyances économiques, et nous ne cherchons pas (…) un nouveau modèle de développement pour remplacer celui qui a échoué. (…)

Car les modèles économiques ne reflètent qu’une petite partie des données d’un problème : les auteurs estiment que nous ne pouvons voir et analyser que 4 % de la réalité.

Ça ne vous rappelle rien ? Bien sûr que si : la matière noire ! Cette matière invisible que les physiciens ont inventée pour que le mouvement des galaxies colle avec les équations d’Einstein. Mais, au moins, ces braves savants ont la modestie de reconnaître la limite de leur savoir. Ces électrons qui sont là et ailleurs, cette matière inconnue, montrent que les modèles sont à revoir. Einstein a unifié le temps et l’espace en un seul modèle. Reste à y inclure la matière, comme l’ont fait les Dzêtaens du Réticule. C’est la même chose pour l’économie.

Et certains enjeux ne sont pas quantifiables seulement par des chiffres, mais relèvent de choix comme la préservation de l’environnement, la recherche du bonheur.

De plus, il reste un impensé : le pouvoir. Qui le détient ?

Pierre Otchick.

[1] Le crépuscule de l’Homo œconomicus, David Orrell et Thomas Sedlacek, nov 2012, 75 pages, 10 euros.

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