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25/11/2013

Le secret du couple réussi

Tu seras un humain, mon fils [1]

Joshua, écoute la belle histoire.

Il était une fois une princesse… Non, tu n’y es pas, tu sais très bien que mon héroïne ne peut être qu’une fille du peuple… Il était une fois une jolie jeune fille qui s’apprêtait à se marier. Oui, c’était il y a bien longtemps et le mariage n’avait pas encore été remis en question. Le matin même de ses noces, sa mère lui dit : « Viens, je veux te parler ! Tu t’es souvent demandé pourquoi, ton père et moi, nous étions si heureux. Pourquoi, alors qu’autour de nous tant de couples se défont, pourquoi le notre reste uni ?  C’est simple. Le matin de mon mariage, ma mère m’a dit. Viens, je veux te parler ! Tu t’es souvent demandé… Bon, je résume. Elle a dit. Je vais te révéler mon secret. » Ami lecteur, toi, tu le connais ce secret. Je l’ai révélé hier dans mon journal : Considère toujours ton mari comme un étranger.

 

Cette histoire, je l’ai lue, il y a bien longtemps, dans un Sélection. Je ne sais pas si elle est vraie. En tous cas, elle mérite de l’être. Et la maxime, elle, est bien vraie ! Et pas seulement pour le couple homme-femme, mais pour le couple parent-enfant, collègues de travail, etc. L’ennui, c’est qu’elle est impossible à appliquer. Le terrien est ainsi fait  qu’il ne peut pas s’empêcher d’être blessé et de mordre pour signifier sa blessure. Il ne peut pas s’empêcher d’être insatisfait et de récriminer. Et c’est la mort de  toute bonne relation.

N’empêche, ça vaut le coup d’essayer. Si une amie de passage laisse son slip par terre au milieu de la salle de bain, tu vas penser « Elle est bien distraite ! » ou  « Elle est mal élevée. » Tu vas sourire et éventuellement lui signaler en plaisantant. Si c’est ta compagne : « Quand c’est qu’tu apprendras à ranger tes affaires ? » et si tu penses à l’étrangère, aussitôt, tu changes de ton. C’est simple ? Pas tant que ça ! Pour utiliser le langage courant, ce qui ne sort pas du cœur crève les yeux. Les grands principes ne servent à rien si l’inconscient ne les a pas assimilés. Un ami me disait : «  Les enfants passent leur temps à psychanalyser leurs parents. Ils voient leur inconscient et pas ce qu’ils disent ! » En fait, les femmes font la même chose. Et, quelques fois,  ça arrive aussi aux hommes…

Alors, les dés sont pipés. Il n’y a aucun espoir ? Si, il faut changer toute la culture ambiante et aller plus loin que la maxime de la brave maman. Il faut considérer l’autre comme un animal-machine totalement déterminé.

Allez, on essaye, Joshua et toi, ami lecteur, dès que, dans la vie quotidienne tu rencontres une illustration de notre propos d’aujourd’hui, raconte-moi et on le notera. N’oublie pas !

Pierre Otchick.


[1]  Ou le testament d’un E.T. libertin..

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