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07/10/2014

Le grand air de la calomnie

C'est d'abord rumeur légère
Un petit vent rasant la Terre
Puis doucement, vous voyez calomnie
Se dresser, s'enfler, s'enfler en grandissant (...)

Le mal est fait, il chemine, il s'avance
De bouche en bouche il est porté
Puis riforzando, il s'élance
C'est un prodige en vérité
Mais, enfin, rien ne l'arrête
C'est la foudre, la tempête. (...)

Et l'on voit le pauvre diable
Menacé comme un coupable
Sous cette arme redoutable
Tomber, tomber terrassé

Depuis la création du Barbier de Séville en 1816 , ces paroles n'ont jamais été autant d'actualité ! Et je ne parle pas de la musique. Rarement mélodie et rythme ont réussi à transmettre avec autant de force l'émotion du texte. Et générer cette colère que l'on éprouve devant tant de méchanceté.Christiane Taubira et Najat Vallaud-Belkacem... en savent quelque chose.

Tu connais la dernière ? C'est Télérama qui le souligne cette semaine[1]. La ministre de l’Éducation aurait incité les maires à mettre en place des cours d'arabe. Les journaux se sont vite rendu compte que la soi-disant circulaire était un faux. Calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose...

On peut se demander pourquoi tant de haine. Éric Fassin, le sociologue, émet une hypothèse (toujours dans Télérama) : « Quand on est de droite on n'a pas beaucoup l'occasion de se mobiliser. » J'ajouterai, surtout avec un gouvernement qui fait une politique de droite.

Pierre Otchick.

[1] N°3377, p.40 ;

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