16/04/2011
Pauvres Toutous !
Journal d'un E.T. libertin
Pour vous inciter à m’envoyer vos notes de lecture j’ai décidé de montrer l’exemple. Pour commencer j’ai choisi une publication hautement intellectuelle. Cette dernière trouvaille vaut de l’or ! Jugez par vous-même.
C’est dans le TV Grandes Chaines n° 183 du 5 avril 20ll, page 78, rubrique Le saviez-vous ?
Quelle vie de chien !
Comme leurs cousins américains, nos toutous ont désormais leur hôtel. Ouvert à Vincennes (94) en novembre dernier il propose six chambres et deux suites, à partir de 35 euros les vingt-quatre heures.
No comment ? Eh bien si, il y a de quoi s’indigner. La photo qui illustre le texte montre un « client » assis sur un magnifique canapé. Quelle déchéance ! Ce loup, animal sauvage par excellence, fait pour les grands espaces, la vie rude, la chasse en meute… Ce loup que l’homme a domestiqué il y a des milliers d’année, échoue sur un canapé de luxe! Quelle dégénérescence ! Savez-vous qu’en Alaska, une promenade en traineau à chiens devient un luxe ? Tout simplement parce qu’avec le progrès, il est interdit aux chiens de vagabonder et qu’en cas d’infraction, le shérif est autorisé à abattre l’animal. Plus le droit de courir ! Ne voue inquiétez pas, les courses de traineaux continuent : il suffit de payer quelqu’un pour faire faire à votre équipage les 30km minimum nécessaires à leur santé. L’entraînement c’est plus ! N’êtes vous pas scandalisés ? Que fait donc Brigitte Bardot pour la sauvegarde de la race canine ?
Comme vous êtes intelligent, vous aller me répondre :
- que le système capitaliste ne peut vivre que dans la croissance,
- qu’il est donc nécessaire de créer de nouveaux besoins,
- que cette initiative crée des emplois,
- bref, que tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes !
Et savez-vous ce que vous répondrait un habitant de Dzêta-1-4 du Réticule ?
- Que les terriens ont oublié la finitude - quel joli mot ! - de leur planète.
- Qu’un système qui n’en tient pas compte est condamné à périr avec elle.
- Que la solution est dans la satisfaction des besoins fondamentaux partout où l’on manque d’eau, de vivres, de soins…
- Que c’est possible dans un système basé sur la solidarité et non sur une concurrence à couteaux tirés.
- Qu’il est temps d’y songer,
Qu’en pensez-vous ?
Pierre Otchick.
Journal d’un E.T. libertin.
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Commentaires
Écrit par : Joshoa | 17/04/2011
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