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03/06/2011

Formule 1 et tortures

 

Note de lecture

Aujourd'hui j'avais envie de vous écrire une note gaie, de vous offrir un moment de détente lorsque j'ai reçu encore un mél d'Avaaz. Je n'avais vraiment pas envie de vous ennuyer avec une nouvelle pétition, mais il n'est pas possible de rester inactif. Chaque pétition d'Avaaz porte ses fruits : le gouvernement Ougandais a reculé à propos de la peine de mort pour les homosexuels, les propositions d'Avaaz concernant la dépénalisation des drogues viennent d'être reprises par la Global Commission on Drug Policy... Alors, encore un effort : ce n'est pas en vain. Bonne signature.

Chers amis,



Ce vendredi, le régime répressif à Bahreïn pourrait gagner les droits d'organisation du prestigieux Grand Prix de Formule 1. Mais beaucoup de pilotes sont mal à l'aise à l'idée de participer à une course dans un pays où des infirmières, des étudiants et des manifestants innocents ont été torturés. Appelons Red Bull -- leader du championnat -- et ses rivaux à boycotter Bahreïn jusqu'à ce que la violence cesse!



(…). Le gouvernement bahreïni a expulsé les médias internationaux -- et même torturé une journaliste travaillant pour une chaîne de télévision française. A la faveur de ce black-out, le régime affirme que le calme revient et que tout est rentré dans l'ordre. C'est un mensonge flagrant. Tôt le matin la semaine dernière, des bombes à gaz lacrymogène ont transpercé la fenêtre d'un important militant des droits humains. Il a pu sauver de justesse son frère, sa femme et sa fille sur le point d'être asphyxiés. (…). Des médecins, des journalistes et d'autres ont rapporté des témoignages atroces de torture et d'abus alors qu'ils étaient aux mains de la police.

Plus tôt dans l'année, avant que d'autres soulèvements n'effacent Bahreïn de la une des journaux, le grand prix de Bahreïn avait été reporté. Mais aujourd'hui le directeur de Formula One veut donner son feu vert. Il affirme que la politique ne le regarde pas, mais il sait qu'une course à Bahreïn face aux caméras du monde entier jouera en la faveur d'un gouvernement aux mains couvertes de sang. Mobilisons-nous pour les infirmières, les médecins, les étudiants et les autres bahreïnis réprimés et blessés. Demandons à Red Bull de dire non à la F1 à Bahreïn, régime brutal. Si Red Bull accepte, d'autres équipes suivront. Signez la pétition et faites passer le message à tous. (…)

Les boycotts sportifs ont exercé une forte pression sur d'autres régimes comme celui de l'apartheid en Afrique du Sud -- nous pouvons encore y parvenir.

http://www.avaaz.org/fr/no_f1_in_brutal_bahrain_fr/?vl

Avec espoir et détermination,

Alex, Sam, Ricken, Mia, Pascal et toute l'équipe d'Avaaz

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