Des désirs et des interdits dans le monde arabe

 

Le printemps arabe n’est pas seulement politique… à moins que le sexe ne soit politique, comme l’affirme Amin Zaoui!

http://www.mediapart.fr/journal/culture-idees/300611/la-d...

 «J'aime faire l'amour avec des femmes mûres. Cela doit me venir de ma tante, la sœur jumelle de ma mère, qui m'a dépucelé. Dans la grange où nous nous retrouvions, elle criait fort le nom d'Allah au moment de jouir. Ensuite, j'ai connu d'autres femmes. Toutes m'ont apporté des choses. L'alcool, le tabac, les livres de roumis.» «Mais c'est affreux!» s'exclame une internaute sous les lignes extraites de Festins de mensonges, que l'écrivain algérien Amin Zaoui a publié en 2007. (…).

 

La soumission (Amin Zaoui). Fantasmes, inceste, pédophilie en huis clos? Mère baignant les pieds du père dans l’eau tiède et salée, yeux baissés, tandis qu’il caresse Koukha, l’enfant, sa grâce parfaite, son corps qui n’a même pas mué... Tout dans cette cour fermée sur laquelle donnent les fenêtres est désir, fantasme ou réalité, on ne sait.(…).

Même cheminement déjà dans L'Armée du salut (2006), découverte de la sensualité et du plaisir au sein d'une famille qui «a un très fort goût sexuel». «Le sexe, et peu importe avec qui on le fait, ne devrait jamais nous faire peur»: leçon apprise de sa mère, règle de vie. L'enfant trouve «normal» d'éprouver du désir pour son frère aîné :«avec mon frère, je ne m'interdisais rien. Tout était naturel». Abdelkébir lui révèle la sensualité, sexuelle comme littéraire, lui fait lire Le Pain nu de Mohamed Choukri

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