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20/07/2011

Démocratie, confrontation et autogestion

Si vous voulez, nous allons jouer aux devinettes. D’habitude je cite la source de ma note de lecture avant de donner des extraits. Aujourd’hui, vous vous demanderez d’où vient cette étude.

La différence entre une bonne et une mauvaise gestion sociale ne réside pas dans l’existence ou l’absence de conflits, mais dans la capacité à les tolérer et à les résoudre. En réalité, un bon système n’est pas celui qui élimine les contradictions mais celui qui manifeste sa capacité à supporter les désaccords et à leur trouver une solution dans un cadre institutionnel. (…).

Actuellement les groupes sociaux aux ressources financières importantes disposent de moyens d’expression pour défendre leurs intérêts ; les groupes vulnérables devraient, eux aussi, disposer d’un tel mécanisme de pression (…).

Un dispositif de consultation et de négociation serait créé, grâce auquel les groupes sociaux pourraient parvenir par eux-mêmes à la résolution des difficultés, de façon juste et efficace. La société ferait ainsi ses premiers pas vers une autogestion, une autorégulation. A ce moment, le gouvernement n’aurait plus à intervenir dans ces affaires, ce qui réduirait d’autant le fardeau de l’administration et le coût de ses dépenses. Dès maintenant, il est urgent d’établir le principe de négociation entre les parties représentant le capital et le travail.

Un dispositif de médiation et d’arbitrage serait instauré pour tous les cas où les deux parties opposées ne parviendrait pas à trouver un compromis. (…).

Alors ? Mélenchon, Besancenot ? Vous n’y êtes pas ! C’est Yuan, Yuhua, Jun et Liping, quatre chercheurs chinois de l’université Qinhua de Pékin. Ce texte a été publié officiellement. (Le monde diplomatique, juillet 2011, page 15).

Est-ce que les choses bougent ? On peut l’espérer. A l’époque où le monde occidental est en pleine régression sociale, la Chine progresse à grands pas. Elle est encore prisonnière de sa culture stalinienne et obsédée par la peur d’une « instabilité politique », mais l’évolution va, lentement, dans le bon sens. Ce qui n’est pas le cas chez nous. Il y a deux choses qui feraient rigoler les habitants de Dzêta-1-4 du Réticule, c’est que les chinois mettent les pieds sur Mars les premiers et qu’ils instaurent l’ébauche d’un monde vraiment humain avant l’Occident.

Pierre Otchick

Tout le Journal d'un E.T. libertin sur :

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