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06/08/2011

La Françafrique et la France à fric.

Le jeu de mot n’est pas nouveau mais plus les langues se délient et plus le comportement criminel de la France est évident. C’est ce que prouve le documentaire  « La Françafrique » rediffusé par LCP jeudi et vendredi derniers 4 et 5 août. Oui je vous avais dit que cette semaine, je faisais une orgie de TV. Je ne l’ai pas regretté. Quelques extraits et certaines phrases du commentaire intégralement (en italique).

En 1958, Sékou Touré avait proclamé l’indépendance de la Guinée, deux ans avant les autres colonies, puis il s’était rapproché de l’Urss. En Mars 1960 les services spéciaux français font imprimer de faux francs guinéens. L’économie guinéenne, déjà bien malade, a eu du mal à s’en remettre. Puis, la France a armé et entrainé des opposants pour qu’ils développent un climat d’insécurité en Guinée et, si possible, qu’ils renversent Sékou Touré. En vain !

Au Cameroun, la même année, l’administration coloniale lance et soutien l’élection d’Ahmadou Ahidjo. Il est élu. Considéré comme la marionnette de la France, l’UPC (Union Populaire du Cameroun) appelle à son renversement. À Genève, son chef Félix Moumié a un rendez-vous avec ce qu’il croit être un journaliste et est, en fait, un membre des services secrets français. Après le repas, il s’effondre, terrassé par un mal mystérieux dont il ne se relèvera pas, L’enquête de la police suisse prouva qu’il a succombé à une dose de Thallium versée dans son café.

En 1992, au Congo, le groupe Elf finance la campagne de Pascal Lissouba. Il est élu mais ne tient pas ses engagements. Elf soutient puis arme son opposant Denis Sassou N’Guesso. Pour qu’il se porte au secours de Sassou N’Guesso, Elf avance à Dos Santos, en Angola, les milliards nécessaires à son armement. Sassou N’Guesso gagne, après une guerre particulièrement atroce.

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Les jours n’ont que 24h. Je prie donc mes aimables lecteurs de bien vouloir trouver la suite demain. Toutes mes excuses.

Pierre Otchick

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