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14/11/2011

Le viol, sport national au Cambodge

 

C’aurait pu être le titre de cet excellent documentaire Cambodge, le commerce de la virginité, diffusé jeudi dernier sur France O dans la série Planète investigation. On y montre comment une croyance dans les vertus magiques de la virginité pousse des hommes à travailler pendant des mois pour acheter une vierge qui ne pourra plus se marier et en sera réduite à la prostitution. Et ce n’est pas le pire. L’horreur monte crescendo, jusqu’à l’épilogue que je vous livre in extenso.

 

Durant le tournage du film en 2008, sous la pression des États-Unis, le Cambodge a été obligé de voter des lois anti trafic. La police est maintenant forcée de traiter pareillement la prostitution et le trafic et doit désormais mener des opérations de contrôle à grande échelle. Ces interventions ont eu pour effet immédiat la fermeture d’un grand nombre de bords et l’arrestation de centaines de filles souvent avec leurs enfants. Des milliers de filles ont perdu leur gagne-pain et leur seul moyen de subvenir aux besoins de leur famille. Des centaines d’entre elles finissent dans les rues, n’utilisant plus de préservatifs car ils servent de preuves pour la police qui les arrêtent et les forces à joindre un centre de réhabilitation. Parmi les centaines de filles qui ont été incarcérées d’innombrables plaintes de viol et de brutalités policières ont été recensées. L’industrie du sexe au Cambodge sombre dans la clandestinité et le nombre de filles travaillant en tant que prostituées indirectes dans les karaokés, les maisons de massage et les bars à bière a atteint un record absolu.

 

Encore une fois, les U.S.A., en s’érigeant le gendarme et le curé du monde, engendrent une catastrophe. Quand donc les terriens comprendront-ils que les lois et la police ne pourront jamais changer les mentalités. Il y a longtemps que les Dzétaens du Réticule se sont rendu compte qu’une société basée sur le machisme, le profit et le pouvoir ne pouvait qu’évoluer négativement Il faut d’abord changer de culture. En attendant, au lieu de protéger les prostituées, à défaut de tarir la source qui les crée, ce sont elles qui trinquent.

 

 

Les deux tomes du Journal d'un E.T. libertin sur :

 

http://www.libertins.libertaires.sitew.com/#Page_4.E

 

 

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