Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

14/12/2011

Jouissance ou prohibition ? Les terriens doivent choisir !

J’avais dit sur mon mur que j’avais apprécié la chronique du Yéti sur la prostitution.  On peut ne pas être d’accord à 100% avec lui, on ne peut nier qu’il apporte un vrai souffle d’air frais, un bon coup de balai pour l’hypocrisie, un coup de pied au cul… des culs serrés. Tant qu’il y a des individus pour souffler la santé on peut ne pas désespérer des terriens. Mais il faut bien avouer qu’ils ont besoin, non d’un coup de vent, mais d’une tornade blanche pour se décoincer et apprendre la tolérance.

Une femme peut préférer être caissière plutôt que de se prostituer. C’est courageux. Un homme peut se masturber plutôt que d’avoir recours à une prostituée. Question de gout ou d’éthique. C’est leur droit. Mais de quel droit imposer ce choix aux autres ? J’ai déjà fait allusion à cette fâcheuse tendance dans mon blog du 9/12/11 (Le droit à la diversité*), mais dès qu’il s’agit de sexe, c’est le bouquet ! La Terre ne se relève pas de plusieurs siècles de tabous imposés par les religions du livre. Le Vatican a des pleins tiroirs de zizis de pierre amputés des statues et remplacés par des feuilles de vigne. Aliaa, l’égyptienne qui a osé poser nue sur son blog a disparu. Elle aurait été tabassée. Elle se cache. Où en sont ses études ?

Mais le tabou ne porte pas seulement sur le plaisir sexuel, il porte sur tous les plaisirs. Et là, les Eglises ne sont pas toutes seules. Le capitalisme entonne le même couplet : nous ne sommes pas sur Terre pour jouir mais pour souffrir, pour travailler, gagner notre pain à la sueur de notre front. Dès l’école, c’est ce qu’on nous apprend : être de bons petits producteurs pour que les capitalistes s’enrichissent (voir mon blog  du 10/12/11 Apprenons aux enfants à jouir. Quand les terriens feront-ils comme les dzêtaens : une société basée sur la jouissance et non sur le profit ?

Revenons  à la sexualité. Un chrétien m’a dit que l’homme devait respecter son corps qui est le temple du Christ. Justement c’est ce qu’ont fait les dzëtaens dans leur adoration de la Mère Nature. Des prêtresses  considéraient leur corps comme le temple de leur déesse et l’honoraient de leur nudité, de leur danse. Je ne dis pas ce qu’elles faisaient avec le phallus sculpté sur l’autel : sur Terre je suis obligé de me censurer. Elles s’offraient ensuite longuement aux fidèles et le dernier des adorateurs recueillait le sperme qui coulait sur leurs cuisses pour le déposer sur l’autel.

 Aujourd’hui encore, alors que la religion a pratiquement disparu, les prêtresses sont devenues des docteures en sexualité. Pas médecins, docteures au sens de docteur es sciences, doctes et spécialistes. Ces femmes, génitalement épanouies,  jouissent à chacun de leurs rapports, qu’elles soient rémunérées ou non (l’argent a disparu dans plusieurs régions de la planète Dzêta-1-4). En public, leur spectacle est considéré comme  le summum de l’art. En privé elles rendent d’inestimables services et, par exemple, leur talent d’éducatrices s’exerce surtout chez les adultes (qu’en penses-tu le Yéti ?).

Que de chemin à parcourir ! Il faudrait déjà commencer par faire disparaître les proxénètes. Se donner les moyens pour libérer toutes les esclaves, du Cambodge à la France. Légaliser la prostitution et permettre aux prostituées d’ouvrir des maisons du sexe autogérées ! Tout un programme !

 * Voir ce mot dans Mon Dictionnaire Anarchiste sur :

http://www.libertins.libertaires.sitew.com/#Page_5.F

 

Les commentaires sont fermés.