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21/12/2011

Il ne faut pas badiner avec la sécurité

Ça parait une évidence pour beaucoup, mais pas en France ! Les états-uniens l’ont compris : dans leurs aéroports la sécurité est assurée par des fonctionnaires. En France, l’Aéroport de Paris, qui est une société privée, a trouvé que ça lui revenait trop cher et l’a sous-traitée… à des sociétés privées ! Comme les compagnies aériennes low cost négocient durement les taxes d’aéroport, tous les prix sont tirés par le bas. Comme partout ! Comment un sous-traitant peut-il encore faire des bénéfices ? En diminuant, soit la qualité des prestations (on s’en est rendu compte avec les chemins de fer britanniques : la fréquence des accidents a obligé à renationaliser certaines lignes), soit les salaires ou encore les deux. D’où le refus du sous-traitant, depuis longtemps, de négocier les salaires !

Vous allez dire que je veux tout nationaliser. Non ! Si c’est pour remplacer une gestion basée sur l’argent par une autre basée sur une Administration, avec un grand A, stupide et tatillonne, pas d’accord ! Mais, dans la nature, il n’y a pas que du noir et du blanc. Il y a tout l’arc-en-ciel ! Un peu d’imagination, que diable ! Les terriens qui ont inventé ces merveilleux avions sont-ils incapables d’inventer des structures efficaces, sorties de la contrainte de la concurrence à tout prix, reposant sur le respect de la sécurité et de l’individu, qu’il soit travailleur ou usager, en un mot, reposant sur le dialogue. Le mot est lâché. Je sais, ce n’est pas demain la veille, raison de plus pour commencer tout de suite.

Pierre Otchick.

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