Comment les états-uniens tuent pour assoir leur capital

Je suis tombé sur ce DVD¹ par hasard. Or, vous savez, pour les Dzêthaens, il n’ya pas de hasard. C’est l’exploitation du hasard qui crée l’évolution. Si la Mère Nature me donne un ordre, j’obéis.

A l'époque (2009), un chapitre m’avait particulièrement révolté Je vous en livre un extrait. Lisez-le en famille ou avec vos amis ce soir. C’est un excellent moyen de gâcher le réveillon !

Si nous n’aimons pas ce que fait le dirigeant démocratiquement élu d’un autre pays, s’opposant, par exemple, à l’exploitation du pétrole dans son pays, quelqu’un comme moi va entrer dans le bureau du président - j’avais ce boulot, il y a longtemps – et il dit, «Je veux juste vous rappeler que je peux vous rendre très très riche, vous et votre famille si vous jouez mon jeu… notre jeu, ou je peux m’arranger pour que vous soyez renvoyé ou… assassiné… si vous décidez à remplir vos promesses électorales ». Et généralement, c’est dit un peu plus habilement : on peut  sue écoute. Habituellement les tueurs économiques réussissent. Donc on n’a pas besoin d’envoyer les « Chacals ». Mais les fois où on ne réussit pas –comme pour moi, j’ai échoué avec Omar Torrijos du Panama et Jaime Roldos de l’équateur. Donc les « Chacals » ont été envoyés et les ont assassinés.

John Perkin, auteur, entre autres, de Les confessions d’un assassin financier.

1. La fin de la pauvreté. Arteboutique, 2h, 14,99€.