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30/05/2012

Le FMI doit laisser les peuples voter librement !

Les dirigeants européens se préparent ouvertement à couper les vivres au gouvernement élu le 17 juin s'il décide, comme le parti de gauche Syriza l'a annoncé, de dénoncer le mémorandum. Ils espèrent ainsi intimider les électeurs grecs et les convaincre de voter pour les deux partis corrompus qui ont mené la Grèce au chaos, Nouvelle Démocratie et le PASOK. Comme le dit Christine Lagarde dans son interview au Guardian, sur le ton de la plaisanterie (?), "quelqu'un a dit que si le peuple n'est pas content de son gouvernement, il n'y a qu'à changer le peuple". Une plaisanterie indécente qui n'a même pas le goût d'un lapsus...


S'ils refusent par leur vote l'austérité et la dictature des créanciers et des banques, les Irlandais et les Grecs rendront un fier service à l'Europe tout entière, en montrant aux autres peuples qu'on peut stopper la course vers l'abîme dans laquelle les dirigeants européens nous entraînent par leur cynisme et leur aveuglement. Le peuple islandais l'a déjà fait, pour son plus grand bien, en refusant par deux référendums de rembourser les créanciers de ses banques en faillite ! Attac France, avec les Attac d'Europe, exige que l'Union européenne et le FMI abandonnent toute pression à l'encontre des électeurs irlandais
et grecs.[1]

Attac France,

Paris, le 29 mai 201.


No comment.

Pierre Otchick.

[1] Le texte intégral de la déclaration d’Attac sur mon site (sous le titre Après la déclaration scandaleuse de Christine Lagarde)

 

 

 

 

 

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