Le XXIème siècle, nouveau siècle des lumières ? III

Pourquoi ce 3^ème volet ? Pour justifier le qualificatif figurant dans le titre ? Ou parce que je suis particulièrement optimiste aujourd’hui ? Oui, Milonga, ça m’arrive ! Et, mauvaise langue, telle que je te connais, tu vas dire que je suis cyclothymique  -Joshua, ne prend pas le Littré, il n’yen  avait pas à l’époque ! –

Mon hypothèse (je ne suis pas seul) est que l’histoire est un éternel recommencement. Nous l’allons prouver tout à l’heure, dirait Lafontaine, tout de suite même !

D’abord, le siècle des lumières a duré presque 200 ans puisqu’en France, on en trouve les prémices avec les libertins du XVIIème. Ils voulaient s’affranchir de la tutelle de l’Église.

Au XIXème on trouve de nouveaux libertins qui veulent – je parle au présent puisqu’ils existent toujours, c’est le cas de votre serviteur – s’affranchir du capital et de l’État. On les a appelés socialistes, anarchistes, communistes…On les a traités d’utopistes ou de terroristes mais leurs idées reviennent en force aujourd’hui. Étaient-ce les prémices d’un nouveau siècle des lumières ? C’est ce que je pense.

Aujourd’hui, les Montesquieu, Voltaires, Condorcet… pullulent. Prenez les U.S.A. Aujourd’hui ils ont plusieurs Jefferson : Noam Chomsky est considéré comme l’intellectuel le plus connu au monde (sauf en France) et les États-Unis ne manquent pas d’universitaires particulièrement critiques et pertinents !

Et la France ? W. Zarachowsicz, dans le Télérama du 13 juin, ne cite pas moins de 10 intellectuels pour leur engagement dans le débat public. Ajoutez les blogueurs comme Le Yéti, les économistes atterrés comme Frédéric Lordon, les rares journaux indépendants comme Mediapart, Rue89, Le Monde Diplo, les docus engagés de quelques chaînes de TV… et vous retrouvez l’équivalent des pamphlétaires du XVIIIème !

A suivre...

Pierre Otchick.