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10/07/2012

Au CNRS, on ne compte pas ses heures.

 

Nationalisation ou privatisation ?

 

Le débat n’est pas vieux comme le monde mais on le dirait tant il est figé. Il est des domaines où toute discussion est impossible : parapsychologie et science, jeûne et médecine, ufologues et anti-soucoupistes…Chacun est persuadé de son bon choix et est sourd à toute tentative d’analyse objective. Je sais que je me répète, mais bien obligé de constater que ce dogmatisme est un comportement religieux. Je ne pourrai donc pas décoincer le débat aujoird’hui. Je me contenterai seulement de citer quelques phrases au hasard de mes lectures ou de mes discussions.

 

La première vient du Monde d’aujourd’hui (p 10 du supplément) : « Au CNRS, on ne compte pas ses heures. On est en concurrence avec le monde entier, on ramène du boulot le week-end. Chez Elf on partait avant 7 heures ! » La passion des chercheurs, leur désintéressement est un sérieux coup de canif dans la sacro-sainte loi de la main invisible du marché guidée par le profit.

 

La deuxième, je la tiens directement du directeur d’un petit labo de province : « Impossible de  résoudre ce problème administratif. J’ai été obligé d’aller à Paris. J’ai été stupéfié de leur méconnaissance des dossiers au regard de leur toute puissance. C’est une organisation stalinienne ! »

 

Pour la conclusion, je ferai appel à l’ami matheux dont j’ai déjà parlé : « Pourquoi choisir entre la peste et le choléra ? L’espace géométrique ne contient pas que deux points, ni même qu’un segment : la solution n'est pas forcément entre les deux, on peut sortir du plan. Un peu d’imagination, que diable ! »

 

Oui, c’est ce que pensent les dzêtaens. Il faut inventer des structures souples et évolutives qui permettent le changement  des mentalités, avec interactions les unes sur les autres.

Pierre Otchick.

 

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