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25/07/2012

Peugeot et les extra-terrestres

Il est impossible de rester indifférent. Si je ne dis rien, je n’en pense pas moins ! Par exemple pour la Syrie, ça fait longtemps que je n’ai pas été aussi écœuré. Les terriens sont toujours aussi peu humains et les instances restent bien lâches. Quant à PSA et Aulnay, il y aurait un livre à écrire. Une thèse même tellement c’est un cas d’école. Pendant des décennies PSA fait des bénefs faramineux, puis d’un seul coup, c’est la cata. Mauvais choix ? Probablement, mais surtout écroulement du marché européen. Ça vous étonne ? Comme je le disais hier, c’est la conséquence de la politique d’austérité, et ça ne fait que commencer (voir le chiffre du chômage en France pour le 1er semestre). La solution ?

Celle des terriens : quand il y a des bénéfices, les actionnaires les empochent et M. Peugeot les place en Suisse. Quand il y a des pertes, on demande l’aide de l’état, qui s’empresse de la lui fournir. C’est normal : privatisation des profits, socialisation des pertes. Et on licencie. Normal que les travailleurs – qui n’ont rien touché des super bénéfices (1,1 milliards d'euros en 2010) - se serrent la ceinture. Baisse des revenus donc baisse de la consommation, perte de croissance, le cercle vicieux s’aggrave.

La solution des dzêtaens ? Je vous avais dit qu’il y avait sur ma planète des sociétés très différentes. Il y a même des régions où l’argent existe encore et même la propriété privée dans un cadre libéral. Par exemple, l’usine est copropriété des travailleurs et de la région. Cette dernière représente le consommateur (principalement local pour des raisons d’écologie) et le résident (qui peut avoir envie de travailler). Résultat, quand il y a une brusque perte des marges, la région aide, le temps de trouver une solution ou… une reconversion. C’est tout bête. Mais en attendant d’en faire autant, on pourrait tout simplement imposer aux entreprises de créer des fonds de réserve qui joueraient le même rôle. Y a qu’à.

Pierre Otchick.

 

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