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06/08/2012

L’avenir. Comment le veut-on ?

Enfin, je l’avoue franchement, il y a quantité de choses que je ne sais pas. Je ne sais pas si « nous » pouvons vaincre la classe prédatrice de Davos et substituer à son pouvoir un ordre social plus équitable et plus démocratique. Je ne sais pas s’il est possible de modifier le rapport de forces actuel et de ramener le balancier vers un monde plus juste, plus stable, plus vert et plus habitable. J’en fais simplement le pari - sans quoi il n’y aurait plus qu’a imiter ceux qui, lors des grandes pestes, festoyaient, s’enivraient et faisait la fête sur les places publiques en attendant la sinistre Faucheuse. Je pense qu’il existe de meilleurs usages de notre temps que la gloutonnerie. […]

Autres aveu : je ne connais pas le stade ultime et  souhaitable de la société et je me méfie de ceux qui pensent le connaître. En faite, je ne crois pas à l’existence d’un stade « ultime », qui serait également statique : ce terminus serait insupportables ennuyeux ou simplement insupportable. Tous les « ismes » du XXe siècle savaient exactement à quoi devait ressembler la société et contraignaient tout le monde à être d’accord avec leurs perspectives […].

Je défends la socio-diversité pour les même raisons que la biodiversité, qui me parait être la source de la vitalité de la nature et la garantie de notre de survie. Des histoires, culture, contraintes géographiques et degrés de luttes différents détermineront des avenirs différents, et il est bon qu’il en soit ainsi.

Susan George, Leur crise, nos solutions, Albin Michel, 368 p, 20 €, p 28.

No comment. Voir la note Diversité.

 

Piedrre Otchick.

 

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