Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

03/03/2013

L’obscur marché de la mort

C’est le sous-titre des Infiltrés de ce vendredi 1er mars (sur France 2 à 22h25). Je vous avais invités à le regarder. Faites ce que je dis et pas ce que je fais : j’ai zappé au bout d’une demi-heure. Non pas par manque d’intérêt, mais j’ai eu le coup de pompe. Oui, même un extra-terrestre peut être fatigué ! Mais je vais faire comme les journalistes : je ne sais rien mais j’y vais quand même de mon commentaire ! Il suffit de prendre le Télérama. L’art et la manière de profiter du désarroi des proches du défunt.

« Ton business, c’’est de faire rentrer du pognon ! » Il faut « piquer le livret de famille et la carte d’identité » du défunt pour que la famille revienne. (…) Toutes les combines sont bonnes pour surfacturer la moindre prestation.

Rien de nouveau sous le soleil. Une preuve de plus que le système capitaliste ne peut apporter la bonne réponse, comme pour l’industrie pharmaceutique, comme pour l’eau !

Il y a déjà eu des campagnes de presse pour dénoncer le scandale des pompes funèbres : un coup d’épée dans l’eau ! Rien ne change. Il faut frapper un grand coup. Le service des défunts doit être public ! Pas besoin de nationaliser. Trente-six solutions sont possibles : gestion municipale, ou par la communauté de commune, coopérative d’usagers. Une épargne collective serait plus rentable qu’une assurance au Crédit Agricole : pour économiser 4000€ en dix ans vous en payez 6000 ! Ils peuvent se permettre de suspendre les versements en cas de décès !

Faites comme moi : je jeûne au lieu de prendre des médicaments et je donne mon corps à la médecine. Il sera au moins utile aux apprentis carabins et la mère de Joshua n’aura que le transport à payer.

Pierre Otchick.

Les commentaires sont fermés.