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31/10/2013

Condamnés pour viol… à tondre une pelouse !

 

 

Liz, 16 ans, a été violée par 6 hommes si sauvagement qu’elle est aujourd’hui en fauteuil roulant. Mais au lieu d’arrêter ses agresseurs, la police les a condamnés... à tondre la pelouse du commissariat avant de les relâcher. Les groupes féministes nous demandent de prévenir le monde entier pour que justice soit faite. Signez pour qu’aucun autre enfant ne subisse le calvaire de Liz: 

Liz*, 16 ans, rentrait des funérailles de son grand-père quand six hommes l’ont piégée et violée l’un après l’autre avant de la jeter inconsciente dans des latrines, une fosse profonde de 6 mètres. Leur peine? Ils ont dû tondre la pelouse du commissariat avant de retrouver la liberté.

Le calvaire de Liz a causé un séisme qui a fait trembler tout le Kenya et les responsables politiques ainsi que la police doivent désormais répondre de leurs actes. Mais les groupes de défense des droits des femmes au Kenya estiment que rien ne changera si le gouvernement n’est pas mis sous pression de la part du monde entier. Ces femmes font appel à nous pour que justice soit faite et pour que le cauchemar de Liz marque un véritable tournant dans l’épidémie de viols qui touche le Kenya. 

[ …] Cliquez ci-dessous pour que justice soit faite et pour qu’aucune jeune fille, nulle part, ne subisse les mêmes violences: 


http://www.avaaz.org/fr/justice_for_liz_loc/?bnEombb&v=30689 

L’histoire de Liz est un exemple extrême d’un problème beaucoup plus large. Au Kenya, deux tiers des écolières et la moitié des écoliers ont été agressés sexuellement au moins une fois. Récemment, une décision de justice historique a montré que la police ne faisait pas correctement son travail et a exigé des autorités qu’elles fassent respecter les strictes lois kenyanes contre le viol. Le viol est illégal partout, mais il est trop fréquent de voir que les hommes chargés de protéger nos filles ne font pas respecter la loi. Avec Liz, nous pouvons changer cela.


La police explique qu’elle n’a ni les financements, ni les formations requises pour faire respecter la loi. Mais il n’y a pas besoin de formation pour comprendre que tondre la pelouse n’est pas vraiment une peine adaptée pour le viol. En mettant les violeurs et la police face à leurs responsabilités, nous créerons un précédent qui obligera la police à traiter le viol comme un crime grave et non plus comme un simple écart de conduite. Signez maintenant pour que justice soit faite et pour mettre fin à cette guerre contre les femmes et les jeunes filles.

26/10/2013

T’as pas honte ? En petite culotte, c’est indécent !


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Tu trouves que ma culotte est indécente ? Alors, je l’enlève !

Je ne sais pas ce qui m’a pris : j’avais honte mais je l’ai fait quand même ! Tu aurais vu son regard, son expression. Dingue ! Je sentais l’effet que ça lui faisait. Et moi ça me faisait chaud dans le ventre. C’était bon, mais c’était trop ! Je ne pouvais plus supporter ses yeux fixés sur mon minou ! Je me suis jeté dans ses bras, comme ça il ne me regardait plus !

Fidèle lecteur, tu as reconnu une de mes « Coquines ». Aujourd’hui, tu peux les retrouver sur la Toile. Elles sont éditées[1]. Attention ! Moins de seize ans, s’abstenir ! Si tu es choqué, on ouvre le débat ? OK ?

Pierre Otchick.

[1] Coquines ou les Mémoires d’un Vilain Petit Canard. Les Éditions du net, 60 pages. Pdf 8,40 €, papier 14 €.

23/10/2013

Et les CRS continuent à tabasser !

Rien ne bouge soue le soleil. CRS ? maintient de l’ordre ou répression de tout ce qui bouge ? Police au service du citoyen ou du pouvoir ? Air connu ! Il serait temps de dissoudre des corps constitués dont la mentalité est pourrie et entretenue par tous les pouvoirs en place. Je laisse la parole à Attac (merci Fernand Comte).

Jean-Baptiste Eyraud passé à tabac par les CRS: deux côtes cassées, silence radio ?

Ce qui s'est passé samedi après-midi place de la République à Paris est à la fois banal et indigne. Banal parce que la répression contre les mouvements sociaux est devenue une routine quotidienne dans notre pays, sous Manuel Valls  comme sous Brice Hortefeux, et en particulier contre les sans logis ou les sans emploi. 
 
Indigne parce que les forces de l'ordre ont dispersé violemment et illégalement un rassemblement déclaré de façon parfaitement légale par le DAL place de la République. Plusieurs mères de famille ont été frappées. Jean-Baptiste Eyraud, le porte parole du DAL, a été roué de coups de pieds alors qu'il s'était assis par terre en attendant de pouvoir sortir de l'encerclement policier auquel les manifestants étaient soumis. Il a eu deux côtes cassées. Pas de dépêche des agences de presse, pas un mot dans la plupart des quotidiens, silence à la radio.

Les CRS et leur hiérarchie présente sur place ce samedi 17 octobre ne pouvaient ignorer qui est Jean-Baptiste Eyraud. Depuis vingt ans il lutte avec le DAL contre l'indifférence et le silence qui entoure le drame des sans logis et des mal logés. Par son activité inlassable et son énergie communicative, il a permis aux sans logis de disposer d'un outil et une voix écoutée et respectée. Il contribue sans trêve à mettre à nu les contradictions entre les discours et les actes des politiciens, prolixes en promesses mais avares en réalisations.

 
En frappant Jean-Baptiste Eyraud, les forces de l'ordre n'ont pas agi au hasard: cibler une de ces figures les plus connues vise à répandre la peur dans tout le mouvement social. Ce gouvernement est aussi dur avec les démunis qu'il est prévenant envers les grands patrons et banquiers. La Préfecture de Paris et Manuel Valls doivent cesser leurs agissements brutaux et illégaux. Le gouvernement doit appliquer la loi DALO, le droit à l'hébergement, les réquisitions de logement. En s'engageant dans une politique répressive indigne, le gouvernement 
saccage les principes de solidarité et de justice, seuls à même de faire barrage à la droite extrême.

Attac France, Paris, le 22 octobre 2013

 

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