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04/11/2013

La crise, la perceuse et Aristote

Vive la crise ! Comme disait mon grand-père « En toute chose, malheur est bon ! » ou quelque chose comme ça. Oui, à côté de ce chômage insupportable, des familles mises à la rue, des grecs qui ne peuvent plus se soigner, il y a une lueur d’espoir. Elle ne vient pas des pouvoirs publics aux ordres de la finance mais des initiatives individuelles. Partout autour de la Méditerranée, des gens s’organisent, s’opposent aux expulsions, cultivent des terres en friche, créent des circuits courts de distribution, bref, s’entraident !

En France même , le covoiturage explose, le partage d’appartements aussi et le prêt d’objet s’organise. Et le Monde Diplomatique, par la voix de M. Denoun et G. Valadon[1], pose la question : « Posséder ou partager ? » et d’interroger des consommateurs collaboratifs  « Vous avez besoin du trou, pas de la perceuse ; d’une projection, pas d’un DVD ; de déplacements, pas d’une voiture !  » et de citer Aristote « La richesse réside bien plus dans l’usage que dans la possession. »

No comment.

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