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29/04/2015

Penser le changement

Mère Nature m'a fait tomber sur un petit billet de Sophie Péters1, peut-être pour me faire remarquer qu'il y a des terriennes intelligentes ! Et c'est vraiment le cas. La preuve, c'est qu'elle pense comme moi. Écoute.

Se confronter offre, par le principe de l'échange, une occasion d'accueillir différentes opinions et de négocier le sens d'une action commune. C'est un processus humain indispensable à la recherche d'accord, de compromis, d'évolutions des idées personnelles et collectives. Et la meilleure voie pour trouver des solutions réelles à des problèmes réels.[...]

À l'heure où l'on regrette de ne pas mieux vivre ensemble, réhabiliter la confrontation est un moyen d'éviter l'affrontement...

Qu'est-ce que tu dis ? Ça faisant longtemps que je n'avais pas parlé de confrontation. M'enfin, tu es méchant : j'ai compté, ce n'est que la quinzième fois ! Mais tu as raison : je pense que c'est hyper important. Relis, par exemple,Démocratie, confrontation et autogestion

La différence entre une bonne et une mauvaise gestion sociale ne réside pas dans l’existence ou l’absence de conflits, mais dans la capacité à les tolérer et à les résoudre.

Ou encore Éloge du conflit.

Le refoulement du conflit ne peut conduire qu’à la violence généralisée...

Bref, comme le dit Sophie Péters « Il vaut mieux penser le changement que changer le pansement »

Pierre Otchick.

 

1 Le Monde du mardi 28 avril 2015, Économie et entreprise p.8.