30/04/2011
Quelques rimes chaudes
Quelques rimes chaudes
Pour mon amie Aude,
Un petit poème
Pour passer le temps,
Car pour le bohème
Tout vient bien à temps
Ode a l'objet perdu.
Qu'ai-je donc aujourd'hui? Mon esprit vagabonde.
La machine rétiv' refus' de m'obéir.
Ni les livr's, ni la Toil’, je ne vois rien au monde
Capable de capter, serait-ce une seconde,
Mon cerveau défaillant, bien près de s'évanouir.
Des images m'assaillent. Dans ma tête tout bouge:
Je ramass' sur un banc une culotte rouge,
J'imagin' sous la jup' deux jumeaux dépourvus
De ce qui fut ce jour un merveilleux atour :
Deux fuseaux encadrant un petit nid d'amour
Par la marche coquine, un instant entrevu,
De par le vent fripon, a nouveau aperçu.
Délicieuse tortur' sans cess’ renouvelée
Par la vertu magiqu' d'un simple escali-er.
Adorable tension qui monte crescendo
Et qui ne peut mourir sans l'étreinte attendue.
Une main sur ta taill', l'autre crispant ton dos,
Je t'attir' tout entièr' sous mon ventre tendu,
Je plonge encore une fois et me sens défaillir
Pendant que retentit le chant de ton plaisir.
Pierre Otchick, Ouires, mercredi 16 février 2000.
20:39 | Lien permanent | Commentaires (0)
29/04/2011
Mon dictionnaire anarchiste
Pourquoi anarchiste ? Parce que je vais essayer de partir d’une feuille et d’une cervelle vierges, de n’accepter...
20:38 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)
27/04/2011
L'Essence Cachée
Un petit poème apparemment sage pour vous faire patienter…
L'Essence Cachée
Entre donc mignonne,
Mes intentions sont bonnes.
Quand je suis avec toi,
Les sentiments sont rois,
Les vilaines pensées
Ne peuvent m'effleurer.
Voilà deux beaux foulards;
Accepte-les sans fard.
Tu le vois, je suis sage,
Je dénoue le cordon
Qui retenait en vain
Ces deux superbes soies.
Leur touché est si doux
Que j'en suis comme fou.
Laisse-moi caresser,
Juste du bout du nez,
Puis de mes deux mains jointes,
Ces merveilleuses pièces.
Les vilaines pensées
Ne peuvent m'effleurer,
Vouloir te détailler
Est un désir sensé:
Avant tout - c'est si doux -
Admirer ton minois,
Caresser - c'est si bon -
Le duvet de ton cou!
Il faut que je confesse
Vouloir toucher tes doigts.
Dis-moi sans faire la lippe
Pourquoi mets-tu un sac?
Ote-le sans retard
Ainsi qu'enfin je puisse
Disposer ce gros dé
Entre tes jolies cordes.
Pierre Otchick, 2 janvier 1993
Avertissement
Alors que je m’étais cassé le… nez à trouver de belles rimes, ma dactylo a changé plusieurs mots. Devant mon ire elle s’est expliquée.
- Tu risquais la censure.
Oui, elle me tutoie. Que voulez-vous ? Le respect s’perd ! Il n’y a plus de fossé entre les classes. Elle a continué.
- Et attention, sur Face Book, ils ne rigolent pas. Regarde le gars qui avait mis L’Origine du Monde sur son mur, il a été radié sans aucun avertissement. Si ça continue, un jour Sarkozy va envoyer un motard pour enlever le nu que tu as à la tête de ton lit.
- Parle pas si fort, tout le monde va se demander comment tu le sais !
Comme elle a été inflexible - depuis je ne la prends plus sur mes genoux pour dicter le courrier - je vais vous donner le truc : elle a gardé au moins la première lettre. Il suffit donc de trouver le mot qui rime. Attention ! Les rimes des derniers vers sont enjambées ; il faut donc sauter un vers. Avec un peu de patience vous devez y arriver.
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