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19/01/2012

Peut-on avoir le pouvoir et ne pas en abuser ? (suite)

ou Les bavures policières continuent (suite)

La Déesse Nature est vraiment très forte : quand je pense à quelque chose  il y a toujours quelqu’un pour penser la même chose et aller beaucoup plus loin que moi. Alors je passe la parole à Franck Johannès : Qui peut faire la police de la police ? (Le Monde du 14/01/12).

Le débat n’est pas bien neuf. « Pour qu’on ne puisse abuser du pouvoir, notait Montesquieu en 1748, il faut que, par la disposition des choses, le pouvoir arrête le pouvoir. » La démocratie française est sur ce point fort imparfaite, et aucun gouvernement, de droite comme de gauche, n’a jugé bon d’empiéter sur ses pouvoirs régaliens en créant un corps indépendant pour contrôler l’activité de la police. (…)

Ce n’est ainsi pas un hasard si l’exécutif envisageait la suppression du juge d’instruction et a constamment accru le pouvoir du parquet qui gère 96% des affaires pénales. Nombre de juristes appellent de puis longtemps des réformes urgentes : placer la police judiciaire sous le seul contrôle du juge en rompant le lien hiérarchique du ministère de l’intérieur. Créer ensuite un corps de contrôle indépendant de la police, dirigé par un magistrat, Et réduire enfin la tutelle de l’exécutif sur le parquet, que réclament en vain aujourd’hui tous les procureurs.

No comment.

 

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