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10/01/2012

Les bavures policières continuent

Je ne sais pas si elles augmentent mais il ya une chose dont je suis certain, c’est qu’elles sont inhérentes à la nature humaine et à cette fâcheuse tendance du terrien à abuser du pouvoir dès qu’il en possède. Seulement, j’avais tendance à croire que,  dans une vraie démocratie, ces tendances devaient être encadrées et les bavures diminuer. Ce n’est visiblement pas le cas. A Clermont-Ferrand un homme vient de le prouver de sa vie. C’est pire qu’un crime, c’est une faute politique : rien de tel pour créer des troubles et si nos gouvernants pensent qu’il vaut mieux une injustice que le désordre, ils devraient savoir que certaines injustices créent du désordre.

Le comble de la bêtise est atteint quand un homme est frappé pour avoir refusé de se taire. Il faut dire qu’il sifflait l’internationale, ça n’arrange rien. Un œil au beurre noir ? Oui, avec une fracture du plancher de l'orbite. Rien que ça. Ce qu’il faut souligner, c’est son sentiment :

Denis Godard se dit scandalisé qu' «un policier se sente suffisamment en situation d'impunité pour agir ainsi, dans un cas aussi anodin».

«Je suis un homme blanc, de nationalité française, âgé de 47 ans, que se passe-t-il quand ce sont de jeunes gens, arabes ou noirs, qui se font arrêter dans des situations plus chaudes ?», demande-t-il.

No comment.


Pierre Otchick, votre E.T. de service.

 

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