Et si on arrêtait un peu de parler des présidentielles ?

Figurez-vous que Dame Nature vient de me réveiller pour m’engueuler ! « Qu’est-ce que tu fouts sur Terre ? Où est ta mission ? Ce n’était pas la peine que les Dzêtaens se cassent la tête – Elle n’a pas dit ça parce qu’Elle parle crûment, mais j’ai déjà pas mal choqué, alors - à de savantes manipulations génétiques avant de t’envoyer là-bas, pour que tu prennes aussi peu de recul ! Tu refuses de parler du programme de François Hollande, des déclarations de Sarko et tu parles du programme de Marine ! »

J’ai eu beau lui dire que j’en rien à cirer des présidentielles, que seule m’intéressent la montée des indignés et  la diffusion des idées de la vraie gauche, je suis bien obligé de reconnaître qu’elle a raison. Que d’encre, de salive et d’énergie perdues avec cette élection ! Elle ne changera rien si on continue à envoyer à la chambre les mêmes députés professionnels qui ont perdu leurs idées de jeunesse et qui ne pensent qu’à leur carrière, et comme je l’ai dit à Milonga, s’il n’y a pas un vaste mouvement d’indignés, et je préciserai... en dehors des partis !

Je vais essayer de faire plaisir  à Dame Nature. Que dois répondre un E.T. à la question « Que faut-il faire pour que ça change ? » C’est simple, changer de mentalité, de culture, de pensée unique. Cesser de croire que les lois du profit et de la rivalité peuvent tout résoudre. Remarquer que le terrien est capable de biens d’autres motivations. Je n’en citerai que deux : le bénévolat, il est florissant (voir un bel exemple) et la solidarité. Qu’est-ce qui nous empêche de les développer ?

Allez, bonne journée à tous. Je vais aller dormir un peu : même les E.T. ont besoin de sommeil !

Pierre Otchick.