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11/02/2012

Et si on annulait la dette grecque ?

Tout le monde ne parle que de Guéant. Moi, j’aurais plutôt tendance à l’ignorer. En lui répondant, c’est ce qu’il voulait, on lui fait trop d’honneur. Et pendant ce temps là, on ne parle pas d’autre chose, par exemple de la situation catastrophique  en Grèce.


Mediapart publie le discours de Sonia Mitralia, membre du comité grec contre la dette, prononcé le 24 janvier dernier devant le Conseil de l'Europe à Strasbourg. Quelques extraits.


La malnutrition fait des ravages parmi les enfants de l'école primaire, la faim fait son apparition surtout dans les grandes villes du pays dont le centre est désormais occupé par des dizaines de milliers de SDF misérables, affamés (…) qu'il faut payer très cher même pour accoucher, qu'il n'y a plus dans les hôpitaux publics de pansements ou de médicaments de base (…).


Comme le souligne la Commission du droit international de l'ONU à propos de l'état de nécessité: «On ne peut attendre d'un État qu'il ferme ses écoles et ses universités et ses tribunaux, qu'il abandonne les services publics de telle sorte qu'il livre sa communauté au chaos et à l'anarchie simplement pour ainsi disposer de l'argent pour rembourser ses créanciers étrangers ou nationaux. Il y a des limites à ce qu'on peut raisonnablement attendre d'un État, de la même façon que pour un individu.»


(…) cette dette publique grecque, ou au moins une part très importante, semble réunir tout les attributs d'une dette odieuse, et en tout cas illégitime, que le droit international intime de ne pas rembourser. C'est d'ailleurs pourquoi il faudrait tout faire pour faciliter la tâche de la campagne grecque pour l'audit citoyen de cette dette afin d'identifier sa part illégitime.

No comment.

 

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