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21/02/2012

Les chiens de garde mordent leur maître

Au moment où une partie de la dette grecque a enfin été annulée, il est bon de souligner l’incohérence des marchés qui pourtant font la loi, en l'absence de toute démocratie. Ecoutons Bernard Cassen  (Secrétaire général de Mémoire des luttes, président d’honneur d’Attac. 1er février 2012).

Nicolas Sarkozy a poussé le ridicule, sinon l’indécence, jusqu’à qualifier de « trésor national » non pas la démocratie ou le respect de la volonté populaire, mais la note AAA de la France !

Il arrive que les chiens de garde mordent la main qui les caresse dans le sens du poil. C’est ce que S&P |[Standard & Poor’s] vient de faire en dégradant d’un cran la note de la France, et de deux crans celles de l’Espagne, de l’Italie et du Portugal. En ce qui concerne la France, ce camouflet s’accompagne d’un cours d’économie à l’usage des nuls :

« Un processus de réforme fondé sur le seul versant de l’austérité budgétaire risque de se vouer lui-même à l’échec, la demande intérieure chutant parallèlement aux inquiétudes croissantes des consommateurs sur la sécurité de l’emploi et de leurs revenus, minant les recettes fiscales des pays ». En d’autres termes, une récession est bien plus dangereuse que l’augmentation des déficits. S&P condamne ainsi – comble de l’humiliation - les plans de rigueur qui avaient pourtant été mis en place à seule fin de lui complaire !

Les trois tomes du Journal d'un E.T. libertin, avec même un aperçu des notes à venir, sur :

 

http://www.libertins.libertaires.sitew.com/#Page_4.E

 

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