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22/03/2012

C’est la société qui est malade !

Le monde pourri, où l’imaginaire d’un misérable détraqué prend pour cible des enfants, finira.

Cette phrase de J-L Mélenchon m’a fait réfléchir.

Comparons la société à un corps humain. Nous avons tous des cellules cancéreuses, et un corps sain est capable de les éliminer mais, dès que l’organisme est fatigué, la lutte devient inégale. Stress, déprime, malbouffe… Il n’en faut pas plus. Ajoutez à cela tous les produits cancérigènes qui nous entourent, que l’on respire, que l’on absorbe et qui multiplient les cellules dangereuses. En quelques décennies, le nombre de cancers a triplé. Ce n’est pas un hasard. Oui, on en guérit de plus en plus, mais on ne fait rien pour la prévention : améliorer l’environnement, moral et chimique.

C’est pareil pour la société. Dans chaque individu il y a des tendances à la délinquance, à la déviance et même à la folie. Un environnement sain limite ces tendances. Mais que l’environnement devienne pourri – égoïsme, rivalité, primauté de la réussite individuelle, de l’argent, chômage, discrimination, xénophobie… j’en passe et des meilleurs – et le cercle vicieux prolifère. Et je ne parle pas des guerres, des occupations et expulsions de territoires, des représailles qui aggravent l’escalade, des pays qui s’arrogent le droit de tuer. Tout cela est un excellent terreau pour la culture du terrorisme. Comment voulez-vous qu’un être faible, instable, dévalorisé,  déjà plongé dans la délinquance résiste aux sirènes de la guerre sainte : être quelqu’un, devenir un héros, se croire utile à une grande cause… On a beau améliorer la lutte contre le terrorisme, si on ne s’attaque pas aux causes… C’est la société malade qu’il faut soigner !

Pierre Otchick.

 

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