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09/04/2012

La bave du vil crapaud n’atteint pas la blanche colombe.

C’est ce que je pense quand j’entends certaines critiques destinées à J-L Mélenchon et Éva Joly. C’est ce que j’ai pensé, en toute modestie, quand j’ai vu ce commentaire sur mon blog  du 17 janvier : « bande de pd »  Cela ne méritait aucune réponse.

Par contre, ces trois mots sont d’une telle richesse qu’ils m’ont suggéré quelques réflexions. Oui, il est difficile d’en dire autant sur soi-même en si peu d’espace. D’abord que le fait, pour Mediapart de revendiquer un respect de la loi de la part de la police, mérite une insulte. J’imagine tout de suite un militant fasciste rêvant d’un état fort capable d’imposer un Ordre Nouveau genre Colonels Grecques. Me trompé-je ?

Ensuite et surtout que le fait de traiter quelqu’un de PD soit considéré comme une insulte. Moi, je ne me sens pas insulté. Les homophiles que j’ai connus m’ont prouvé un sens de l’amitié que j’ai rarement connu chez des hétéros et je connais plus d’une femme qui aimeraient trouver ce sens de l’amitié chez leurs partenaires. Je considère ce qualificatif  plutôt comme un compliment. Que d’aucuns pensent l’inverse, c’est à désespérer des terriens. La révolution citoyenne suppose un respect des autres, une tolérance permettant un dialogue constructif. Avec ces trois mots, on est loin du compte. Ça m’a fait plutôt penser à la réponse de Cyrano de Bergerac :

« Mais de lettres, vous n’avez que les trois qui forment le mot sot ! »

 Pierre Otchick.

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