Le dessein intelligent

Je vais peut-être vous étonner mais moi, votre E.T. préféré, le mécréant et matérialiste militant, je suis d’accord avec l’existence d’un Intelligent Design, comme disent les américains. Non pas un Dieu qui a créé la Terre, telle qu’elle est, il y a 6.000 ans – faut pas pousser mémère dans les orties – mais que l’évolution n’est pas seulement due au hasard et qu’elle est guidée par un processus d’adaptation.

Pourquoi je vous parle de ça aujourd’hui ? En pleine campagne présidentielle ça tombe comme un cheveu sur la soupe ! C’est qu’encore une fois, Mère Nature m’a fait un clin d’œil et rappelez-vous, je vous avais promis de « vous livrer en vrac, systématiquement, tout ce qui me passe par la tète ! ».

Hier je vous ai cité le livre du Dr Shelton et figurez-vous qu’en préface, je trouve cette phrase : « Avez-vous jamais observé les réactions du liseron noir aux changements de temps ; comment ses fleurs s’ouvrent au soleil matinal et se ferment à l’approche de la forte clarté du midi ; comment ses vrilles se desserrent quand le temps est calme, mais se contractent et s’accrochent quand la tempête souffle dans la forêt ? » Eh bien, cette envolée poétique m’a rappelé mes premières amours. N’a-t-on pas l’impression  d’une pensée, d’une réaction intelligente, alors qu’il ne s’agit que d’un processus hormonal d’adaptation qui est maintenant bien connu. Notre intelligence n’est-elle pas, elle aussi, un processus physico-chimique extrêmement complexe mais tout autant déterminé ? La fourmi n’a probablement pas conscience du plan complet de la fourmilière et de l’organisation du travail collectif de la journée, et pourtant elle y contribue.

Si les mutations étaient uniquement dues au hasard on retrouverait partout des fossiles correspondant à des mutations aberrantes. Ce n’est pas le cas. Toutes les mutations correspondent à une adaptation. Il existe donc dans la nature des processus qui provoquent la mutation correspondant  à un besoin. C’est ce que j’appelle l’intelligence de la nature, intelligence qui est à comparer à celles du liseron noir et des fourmis. Vous pouvez remarquer que je n’ai pas mis de  majuscule. Si mes ancêtres ont tellement étés frappés par cette intelligence, qu’ils ont déifiée la nature (Mère nature), ils connaissent aujourd’hui ces processus que les terriens commencent à découvrir. Découverte qui a été terriblement retardée par le comportement religieux de la communauté scientifique : il était tabou de critiquer le pape de l’évolution… qui ne peut être qu’infaillible ! Alors que la découverte de ces processus ne peut que renforcer l’œuvre géniale de Darwin.

Pierre Otchick votre E.T. jeûneur.

 

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Ô Mère Nature

C'est vraiment très dur

De ne pas avoir,

Le matin au réveil,

De soleil

Ni de petit noir !