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03/05/2012

Je ne vous parlerais pas du ‘Débat’

   Comme je sais que tous mes amis allaient me demander ce que je pense du débat, je me suis installé héroïquement devant ma TV. Depuis 9 jours que je jeune j’ai fait l’apprentissage de l’héroïsme. Eh bien, je n’ai pas craqué pour le jeune mais j’ai craqué pour le débat : je n’ai pas tenu 1 heure ! Je n’ai pas supporté que Sarko lui coupe sans arrêt la parole. Ils ont fini par parler en même temps. J’ai zappé ! Libé a concocté un petit extrait (6’27) : « Piques, réparties assassines... Retrouvez les moments-clés d’un débat sous tension entre les deux finalistes à la présidentielle ». Savoureux et… désolant ! Enfin il parait, qu’à part le Figaro, la plupart des éditorialistes ont donné Hollande vainqueur. Tant mieux, cela sera moins difficile de voter pour lui !

  Alors, si on parlait d’autre chose ?

Démocratie IV

   Hier, on parlait du vote, pourquoi ne pas aborder le délicat problème de la  prise de décision ?

   Si j’ai parlé du vote c’est qu’il arrive aux dzêtaens de voter pour un homme et non pour un programme. Rarement. Pas aux présidentielles en tout cas ! Il n’y a sur dzêta-1-4 aucun poste centralisé et avec autant de pouvoirs ! Sur dzêta-2-3 non plus ! Il n’y a plus de parlements non plus depuis longtemps ! Ce mode de fonctionnement, presque millénaire sur la Terre, n’est plus adapté à la vie moderne. Le parlement européen, je l’ai déjà dit, est un monstre d’inefficacité. Déjà Michel Rocard avait montré que le seul moyen d’être efficace est de constituer des commissions de gens compétents et représentant la population. Les membres ne sont pas élus et ce n’est pas grave parce que la commission n’a qu’un seul pouvoir : réfléchir et constituer un dossier. Au début, elle travaille à huis clos. Oui ! Pour dégrossir le terrain et ne pas avoir peur de proposer des solutions qui, brut de réflexion, risqueraient de provoquer un tollé. Quand le projet est suffisamment mûr on le diffuse dans les media. Tout le monde en parle. On critique, on propose des corrections, la commission rédige un nouveau texte qui est proposé à l organe qui a le pouvoir de décision.

   Sur dzêta-1-4, quand il y a un problème à résoudre, on forme une commission avec des gens qui ont une compétence dans le domaine, contrairement à nos ministres qui passent du jour au lendemain d’un ministère à l’autre. Ces gens sont issus de la société civile et non des politiciens professionnels. Quand la décision est prise, s’il faut nommer une personne pour l’exécuter, c’est là qu’il y a un vote. Le processus est voisin de ce que j’ai dit hier. L’élu est mandaté pour mettre en œuvre la décision. J’ai bien dit mandaté et non délégué avec pleins pouvoirs. Le mandat précise les domaines où il peut décider sans recours à la commission de manière à garder toute efficacité, mais les décisions imprévues et importantes exigent un retour à la commission. Des mesures sont prises pour éviter la paralysie et accélérer le processus.

   Ça fait réfléchir, hein ?  

Pierre Otchick au 9éme jour de sa grève de la faim.

 

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