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11/05/2012

À chaque jour suffit sa peine

Tu seras un humain mon fils

À chaque jour suffit sa peine

Il y a longtemps que je voulais aborder ce thème. J’avais tout préparé. Le sens du travail dans la famille. Tes arrière-grands-parents sur Terre. Leur vie de mineur, de riveur sur un chantier naval, de travail à la chaine… Le soin apporté à l’étude pour les enfants. L’ascenseur social qui fonctionnait à l’époque et qui a amené tous mes cousins et cousines à faire des études supérieures. Oui, le travail comme valeur de la classe ouvrière, la fierté de ce  travail…  Mais jamais, au grand jamais, ne considérer le travail comme un but en soi, comme une valeur sacrée. Ici encore, les terriens d’aujourd’hui font une pétition de principe. Tu sais ce qu’est une pétition : on signe et on fait passer. Les signataires permutent. La pétition de principe, c’est quand les principes ont été permutés : on prend les moyens pour une fin en soi. C’est le cas des partis politiques, et de bien d’autres choses… Le travail est devenu une fin on soi. Au lieu d’être le moyen de répondre à nos besoins fondamentaux, il est devenu le but de la vie : travailler plus pour gagner plus, pour consommer. On invente donc des besoins nouveaux, des maladies nouvelles, pour justifier le travail. C’est ce qu’on appelle une justification a posteriori.

Ne produis que par nécessité. Applique-toi chaque jour à faire un beau travail, un seul. Et profite de la vie, fais-toi plaisir, sois disponible pour ta compagne, tes enfants, tes amis. Voilà ce que je voulais te dire. Mais tu m’as cloué le bec l’autre jour quand tu m’as sorti : « Dis papa, tu ne pourrais pas te reposer un jour ! Ne pas t’occuper de ton blog de temps en temps !» Il n’y a plus d’enfants ! Si ce sont eux qui vous donnent des leçons, maintenant !

Alors, ami lecteur si, un jour où l’autre, tu ne trouves pas denouvelle note sur mon blog, tu sais à qui tu le dois.

Pierre Otchick.

Tu seras un humain mon fils ou Le testament d'un E.T. libertin sur

 

http://www.libertins.libertaires.sitew.com/#Page_5.F

 


 

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