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09/05/2012

Le changement, c’est quoi ? II

C’est fou le nombre de personnes qui parlent du changement. Les associations  par exemple. Pour n’en citer qu’une, au moi de mars, je vous parlais de Roosevelt… et toc, un commentaire me signalait la création de  Roosevelt 2012 ! Hier, je préparais cette note… et toc, j’apprends que cette assos organise un grand débat le 14 mai. On peut s’inscrire et/ou le regarder en direct sur roosevelt2012.fr. Ces assos ne viennent pas remplacer ni concurrencer les partis politiques mais, au contraire, renforcer la mobilisation, enrichir le débat grâce à la liberté que permet l’absence de tout objectif électoral.

En plus des assos, il y a les livres, les articles…  . à ce propos, j’ai manqué à tous mes devoirs ; je vous avais dit que Télérama avait viré sa cuti et je ne vous ai pas parlé de l’article de Pascal-Mousselard (dans le n°3249). Si vous l’avez zappé ne ratez pas la séance … de rattrapage ! Ces pages sont savoureuses ! Dans le style habituel de Télérama (intellectuel genre bourgeoisie éclairée) – je ne crache pas dessus sinon je me cracherais à la figure - l’auteur redécouvre le Contrat social de Rousseau (juste 300 ans après la naissance du grand homme).  « Rousseau propose une réfutation radicale du pacte de soumission des hommes à l’égard d’un chef comme fondement de l’autorité politique, rappelle Pierre Crétois. »  Pas mal, hein ? C’est même un rejet de l’élection du Président de la République au suffrage universel. Les hommes signent ensuite un contrat que l’état est chargé de faire respecter. L’article constate ensuite, avec plusieurs auteurs qu’il cite, que ce contrat n’est pas respecté. L’état ne joue plus son rôle dans la répartition des gains de productivité ni dans la protection des travailleurs contre la rapacité de certains et les accidents de la vie.

Une question se pose alors. Comment réformer l’état pour qu’il joue son rôle ? Nouvelle constitution ?  Ou Rousseau s’est-il gouré parce qu’aucun état ne pourra jamais jouer ce rôle ? Alors il faut aller plus loin et inventer. En 3 siècles, beaucoup y on pensé. Hein, Télérama, tu as entendu parler de Marx (dans ses derniers écrits), de Proudhon, de Kropotkine… ? Je cite tout à fait au hasard, évidemment…

De toute façon, il y a urgence parce que, comme l’écrit Frédéric Lordon,

Le peuple a le dos large, la chose est entendue

Attention tout de même qu’accablé il ne rue.


Pierre otchick.

 

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