Et si les algues étaient l’avenir des terriens… II

D’après Yann Arthus-Bertrand, les algues nous fournissent 30% de notre oxygène. Ce serait donc le deuxième poumon de la Terre après l’Amazonie. Et si elles produisent de l’oxygène, c’est qu’elles absorbent du CO2. Elles contiennent donc du carbone comme les arbres. De là à vouloir transformer ce carbone en carburant, il n’y a qu’un pas. C’est ce pas qu’a franchi un chercheur que nous a présenté Y.A.B. : Harrison Dillon (Vu du ciel, Fr3 1-2/8/12). Et il a réussi. Il pense que son ‘diesel’, comme il l’appelle, sera compétitif dans deux ou trois ans. Au rythme ou le pétrole se raréfie, il est sur d’avoir raison un jour ou l’autre ! Il y adonc une alternative.

Est-ce une raison de continuer à consommer sans compter ? Je ne le crois pas. La courbe des énergies alternatives grimpe à peine plus vite que notre consommation et cela risque d’être la même chose pour ce biocarburant  miracle. Cela ne nous empêchera pas d’avoir, au moins, à stopper notre croissance. D’autant plus que le génial inventeur tient à garder son secret. Quelle algue utilise-t-il ? Mystère ! Son entreprise a fait des dépenses pendant plusieurs années et n’est pas près d’être rentable. Alors… Et le jour où il aura réussi, ne risque-t-il pas d’exercer le même monopole que les compagnies pétrolières, avec leurs supers bénéfices. Et je ne parle pas des crimes commis en leur nom.

Quand donc les terriens accepteront-ils que certains domaines -  l’eau, la santé, l’énergie… - ne peuvent pas être gérés par le privé. Qu’attend-on pour créer un laboratoire européen sans but lucratif pour se lancer dans ce domaine. Peut-être existe-t-il. Si vous avez des tuyaux, j’achète. Après, il faudra créer dans chaque région une usine de culture des algues et de création de l’huile miracle. Financée et gérée par la région, sinon on retombe dans le même cercle vicieux. Y a qu’à.

Pierre Otchick.