Un prisonnier d’opinion Papou doit être libéré d’urgence

Un indépendantiste toujours en prison. Partout dans le monde, y compris en France, le pouvoir central ne supporte pas l’autonomie… et encore moins l’indépendance. C’est particulièrement vrai en Indonésie, même quand le  prisonnier est malade. On sait que les gouvernements n’aiment pas le batage fait au niveau mondial par Amnesty International et que ses pétitions sont efficaces. Alors… 2 min pour signer !

Filep Karma purge 15 ans de prison pour le seul fait d’avoir hissé le drapeau, interdit en Indonésie, de l’indépendance papoue. Ce prisonnier d’opinion a aujourd’hui besoin de soins médicaux urgents ne pouvant lui être donnés qu’à Jakarta.

La direction de la prison a refusé de prendre en charge le coût de son transport et de son traitement, alors que la loi indonésienne l’impose.

Des fonds privés ont permis son transfert, mais la gravité de son état de santé, et la mauvaise volonté évidente des autorités pénitentiaires, rendent d’autant plus urgente sa libération, ne serait-ce que pour raison humanitaire.

Filep Karma a été arrêté le 1er décembre 2004 […]. Il a été inculpé de rébellion et condamné à 15 ans de réclusion en mai 2005.

Le Groupe de travail des Nations unies sur la détention arbitraire a estimé que Filep Karma était détenu arbitrairement car le droit à la liberté d’expression est garanti par la Constitution et le Pacte international relatif aux droits civils et politiques auquel l’Indonésie est partie, et qu’il avait subi un procès inique.

Amnesty International demande depuis des années sa libération immédiate et inconditionnelle, ainsi que celle des 90 prisonniers d’opinion de Papouasie et des Moluques recensés par notre organisation en Indonésie.

 La pétition.