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21/08/2012

La pensée du jour

Elle vient de Camille Flammarion, le grand astronome et vulgarisateur du début du siècle dernier. Je viens de la trouver – merci Mère Nature - dans son livre sur Les maisons hantées[1].

Ce qu’il y a encore de plus curieux peut-être, c’est que la libre recherche de la vérité est désagréable à tout le monde, car chaque cerveau a ses petits préjugés dont il ne veut pas démordre.

En cela il rejoint ce que je vous disais : les terriens sont incapables d’une approche scientifique, leur comportement est religieux.

À la page suivante :

Nous ne savons rien d’exact, de précis, d’absolu sur quoi que ce soit, et nous sommes entourés de forces encore inconnues. Que nul n’ait donc l’outrecuidance de dire que « ceci est impossible », que « cela est possible ». Nous n’avons qu’un droit, celui d’être modestes, surtout en ce qui concerne les problèmes de la vie et de la mort. Nous vivons au milieu de l’inconnu. Mais il est beau, il est bon, il est utile de chercher.

Il a du se retourner dans sa tombe quand on a découvert les interactions fortes et les interactions faibles, ces deux forces qui régissent l’infiniment petit. Pour ce qui est de l’impossible, que n’entend-on des « Il y aura toujours des guerres, des puissants et des soumis. » ou « On ne peut pas faire autrement, c’est la loi du marché ! » ? Et ce que C. Flammarion  dit de la vie et de la mort s’applique aussi bien à l’économie et à la sociologie…

Pierre Otchick.

 



[1] Librairie Ernest Flammarion, 1923. Editions J’ai Lu p56.

 

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