Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

23/09/2012

Guerre à l’industrie pharmaceutique II

Je vais vous faire une confidence, je n’aime pas beaucoup le Nouvel Obs. Né avec une sincère recherche des idées qui pourraient renouveler la gauche, il a muri dans la recherche des hommes qui… Celui qui baisse, celui qui monte… Au diable les idées, on a besoin d’hommes, de femmes qui soient élus. Et c’est comme ça qu’on dénigre systématiquement J-L Mélenchon et qu’on soutient F. Hollande. Ils sont en train de s’en mordre les doigts. Bref, ça n’a pas empêché une amie de s’y abonner… pour recevoir le mini-ordinateur donné en prime, Magnifique exemple de notre société de consommation. Bientôt on vous paiera pour vous abonner : ça augmente le nombre des lecteurs et… la valeur de la pub dans le journal… qui rapporte plus que les abonnements !

Bref (bis repetita) l’ordinateur n’a jamais marché et je récupère le Nouvel Obs toutes les semaines. Je le feuillète et j’y trouve assez souvent de belles perles. La semaine dernière c’était ce généreux dossier sur l’industrie pharmaceutique (intégralement consultable sur leur cite). Ami lecteur, toi qui me connais bien, tu imagines comme j’ai jubilé ! Tous mes dadas sont confortés : comment on invente des maladies, comment on dépense neuf fois plus pour la promotion que pour la recherche. Là il faut que je cite.

[…] l’industrie est une pieuvre infiltrant toutes les instances décisionnelles nationales et internationales, les gouvernements, les grandes administrations, les institutions, les sociétés savantes médicales et les médias. Voilà pourquoi nos commissions d’évaluation tournent en ronde laissant passer des molécules inefficaces et dangereuses alors qu’elles savent que les essais cliniques réalisés par l’industrie sont biaisés, truqués, mensongers, masquant les dangers, amplifiant les effets positifs.

No comment.  

Pierre Otchick.

Les commentaires sont fermés.