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30/09/2012

La petite déprimée et le jogging

Guerre à l’industrie pharmaceutique IV

Les différents intervenants au « C dans l’air » du 19/09[1] ont analysé toutes les raisons qui poussent les médecins français à prescrire des médicaments. Par exemple, il est plus facile de prescrire un antihypertenseur que de convaincre un « client » de changer de mode de vie : régime alimentaire, activités physiques… J’ai dit client, pas malade. Un très grand neurologue a longtemps abondé dans ce sens. C’est David Servan-Schreiber.

C’était l’un des rares médecins contemporains à avoir un comportement scientifique et non dogmatique. Pas comme ce toubib à qui je parlais de mon désir de jeuner et qui me répondait « Je ne pratique pas les médecines parallèles » Je ne savais pas que l’hygiène était une médecine parallèle. On en apprend tous les jours ! Revenons à nos moutons. Ce grand chercheur a recensé partout dans le monde les études scientifiques rigoureuses portant sur les médecines douces et il a été le premier étonné de leur efficacité. Il raconte par exemple[2] le cas de Xaviera, étudiante esseulée, fortement dépressive, réfractaire à tout traitement et qui a guéri grâce à un jogging régulier. Un exemple isolé ? Nenni !

Des chercheurs de l’Université de Duke (USA) ont comparé le traitement de la dépression par le jogging à l’effet obtenu par le Zoloft, un antidépresseur. Après 4 mois de traitement, les patients soignés par l’une et l’autre méthode se portaientexactement aussi bien. [… ]  Au bout d’an an en revanche [] plus d’un tiers des patients sous Zoloft étaient retombés en dépression, tandis que 92% des joggeurs se sentaient parfaitement bien.

No comment.
 
Pierre Otchick.

[2] Notre corps aime la vérité, Robert Laffont, 2012, 342 p, 21€, p 81.

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