Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

10/01/2013

Mondialisation, ignorance et impuissance…

Un ami chercheur dans une société états-unienne vient de prendre sa retraite. En partant, il s’est fendu d’un discours. Bien que physicien, il n’en est pas moins lucide sur les carences en matière de gestion du personnel. Je le cite.

Je vais reprendre une réflexion d'un sociologue contemporain, Sigmund Baumann, sur l'évolution de la société et les dégâts de la mondialisation. Ce sociologue pense que le mal être des individus résulte de la  conjonction de deux facteurs : l'ignorance et l'impuissance et que lorsque l on est à la fois ignorant et que l'on se sent impuissant alors on se sent comme une merde, un moins que rien. Laisse- moi développer ces concepts dans les situations les plus défavorables de la mondialisation.

L'ignorance tout d'abord.

L'ignorance c'est de ne pas savoir ce qui va se passer.

L'ignorance c'est de ne pas savoir si demain son travail ne va pas être transféré en Chine ou ailleurs du jour au lendemain.

L'ignorance résulte aussi de la fragilité des engagements.

On pense parfois que l'on peut dissiper cette ignorance par plus d'informations ; je pense que cela ne suffit pas.

L’impuissance ensuite.

L'impuissance c'est lorsque l'on n'a pas d'emprise sur les choses et les évènements.

L'impuissance c'est lorsque son travail devient tellement mécanique et répétitif que l'on sait qu'il peut être réalisé par n'importe qui d'autre.

L'impuissance c'est lorsque l'on pense que ce que l'on fait n'a pas de sens.

L’impuissance c'est lorsque l'on a le sentiment que les règles de fonctionnements de la société n'ont pas de sens.

C’est clair. L’entreprise doit devenir humaine !

Pierre Otchick.

Les commentaires sont fermés.