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01/02/2013

Cahuzac, Mélenchon, lequel des deux est réaliste ?

La semaine dernière je vous ai raconté que les amis du PC m’avaient donné les textes préparatoires à leur congrès ; je n’ai pas précisé qu’il y avait aussi un petit papier remarquable sur l’histoire du Parti, et le numéro spécial de l’Huma Dimanche du 10 janvier. Ce dernier mérite que j’y revienne, ne serait-ce que pour l’article de Cédric Clérin (p 9) qui m’a donné le titre de cette note.

 

Je résume. Le credo de Cahuzac - et de presque tout le gouvernement – est qu’« il faut rassurer les marchés ! » Dans le cadre d’un financement privé, si on veut du fric, il faut caresser les banquiers dans le sens du poil ! Donc, faire des cadeaux aux entreprises, bloquer les salaires, diminuer le personnel. Bref, faire une politique d’austérité. Et il a raison : dans le cadre d’une économie libérale, on ne peut pas faire autrement ! Sauf que l’austérité, c’est tuer la poule aux œufs d’or. Et Mélenchon de souligner l’exemple de la Grèce et de l’Espagne et Cédric Clérin de citer Edgar Morin.

 

Le réalisme qui accepte tout et laisse tout faire, nous sépare toujours de la réalité première qu’est l’action. Pour être réaliste, il ne faut pas capituler devant le réel. Il est nécessaire de respecter la réalité, mais jamais de s’agenouiller devant elle.

 

La réalité, c’est de trouver un autre moyen de financement. Il y a d’abord la banque centrale qui ne prête qu’aux banques privées - à un taux très bas - qui prêtent aux états - à un taux d’autant plus élevé qu’ils sont plus pauvres ! La solution est évidente : il faut court-circuiter le financement des états. Oui, je l’ai déjà dit et je ne suis pas le seul !

La situation est d’autant plus scandaleuse que les états ont financé les banques au début de la crise. Les ultras libéraux acceptent l’intervention de l’état quand ça les arrange alors qu’ils refusent de partager leurs bénéfices quand ces derniers sont énormes. Ne pourrait-on pas les obliger à en placer une partie dans des fonds d’investissement… qui seraient bien utiles pendant les années de vaches maigres ! Et là je reste dans le cadre de l’économie capitaliste : rien de révolutionnaire ! Mais on peut aller un tout petit peu plus loin, Ces fonds pourraient très bien devenir la propreté des régions qui les géreraient dans l’intérêt de tous ! Elémentaire cher Watson !

 

Pierre Otchick

 

 

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