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06/02/2013

Spirou et la propriété privée

J’enrage : samedi je n’ai pas pu voir le docu d’Arte sur Spirou, alors que je voulais vous en parler. Eh bien, je vous en parlerai quand même, na ! Là aussi, y a-t-il une loi qui interdise de parler de ce que l’on ne connaît pas ? D’ailleurs, existerait-elle que je ne la respecterais pas. Et nos braves journalistes font de même, en particulier nos soi-disant experts économistes… sinon la TV serait bien vide.

 

Vous vous souvenez que j’adore Spirou, que je connaissais par cœur tous les albums de Franquin. Je me suis toujours demandé pourquoi il avait abandonné son personnage. Je dis son parce que, même s’il ne l’a pas créé, il lui a procuré une consistance, un charme comme aucun autre auteur n’a su le faire. De plus il lui a donné des compagnons savoureux. J’ai toujours regretté cet abandon; même si cela nous a valu des albums de Gaston Lagaffe et du Marsupilami, ces mêmes compagnons devenus autonomes.

Pourquoi cette trahison ? Télérama m’a donné l’explication : c’est l’éditeur Dupuis qui a la propriété exclusive du personnage Spirou et pas Frankin. Pourquoi ce dernier aurait-il continué à travailler pour le roi de Prusse alors que chacun de ses personnages pouvait lui apporter des millions, et encore plus en créant sa propre société d’édition (les éditions du Marsupilami). Voilà pourquoi votre fille est muette ! Voilà comment une propriété exclusive nous a privé du meilleur des Spirou. Mais Frankin aurait-il eu la même motivation en travaillant pour une collectivité ? En fin de compte je suis en train de défendre la propriété privée. Ça va pas la tête ! Eh oui, les choses ne sont pas simples. Il faut toujours, en toute circonstance, chercher la solution optimale, sans idée préconçue. Pas facile !

 

Pierre Otchick.

 

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